Lors d’une conférence de presse ce jeudi 20 décembre, Bose Soonarane, le secrétaire de la Renal Disease Patients Association (RDPA), a fait état de certains dysfonctionnements par rapport aux centres de dialyse.
Pour commencer, il n’y aurait pas de médecin permanent affilié à ces centres. Qui plus est, plusieurs dispositifs pour le filtrage de l’eau des dialyseurs ne fonctionnent pas. Il ajoute aussi que tout doit être fait pour que les fistules (des ponctions aux veines) soient faites en toute sécurité.
En raison du nombre élevé de patients dans les hôpitaux publics, le gouvernement doit envoyer les patients vers les cliniques privées. Par mois, le gouvernement débourse Rs 800 par patient dans les hôpitaux. Par contre, en clinique, le gouvernement doit débourser entre Rs 3 850 et Rs 4 500.
Bose Soonarane a souligné que le problème s’aggrave vu que le nombre de patients sous dialyse augmente. Le nombre s’élève à 1332 en 2018, dont 1009 patients dans les hôpitaux et 323 dans les centres privés.
Le secrétaire a réagi à une rencontre avec le ministre de la Santé, Anwar Husnoo. Bose Soonarane a expliqué que la RDPA avait suggéré au ministre sur la nécessité d’obtenir les services d’un nutritionniste afin de conseiller les patients sur leurs habitudes alimentaires, et de s’assurer que des ambulances soient disponibles en permanence.
Pour sa part, le ministre a fait ressortir que 2 nouveaux centres de dialyse vont être opérationnels en 2019 pour faire face au flux des patients, notamment un à l’hôpital Dr. Jeetoo (avec 26 appareils de dialyse) et un autre à Montagne-Longue (avec 20 appareils de dialyse). De plus, 60 appareils additionnels seront acquis pour l’hôpital Jawaharlal Nehru.