Plusieurs individus agressent une famille et saccagent leur maison

Sous le regard impuissant de la police…

Des fauteurs de trouble ont pénétré de force dans la cour d’une famille à Phœnix, menaçant de mort cette famille, et saccageant leur maison, le tout sous le nez des policiers. Cette famille, qui vit désormais avec la peur dans le ventre, dénonce l’inaction de la police.

Les faits se sont déroulés ce samedi 11 février à Petit-Camp, Phœnix. Veena (nom fictif) était chez elle avec son mari, Akilesh (nom fictif) et ses enfants. Ce dernier est mécanicien et travaille dans son atelier situé à l’entrée de sa maison. Selon Veena, une bande de jeunes, à chaque fois qu’ils déambulent dans la rue, cherche noise avec son mari.

Ce samedi 11 février, deux des jeunes lançaient des pierres sur son chien. Akilesh est sorti et a demandé aux jeunes de cesser de taquiner son chien. Les deux ont alors commencé à l’injurier, et l’un deux a même voulu agresser Akilesh. Les deux fauteurs de trouble ont toutefois tourné les talons mais dans l’après-midi, ils sont revenus avec une quinzaine d’autres individus. Tout ce beau monde habiterait dans les alentours de Petit-Camp, selon Veena. Toujours selon cette dernière, certains étaient sous l’influence de la drogue ou de l’alcool. Ils ont commencé à lancer des injures et des menaces de mort contre Akilesh et voulaient entrer dans la cour pour s’en prendre à Akilesh.

Ce dernier et Veena toutefois ont pu appeler la police, qui est arrivé sur les lieux peu après. Veena maintient qu’en présence des policiers, les fauteurs de trouble continuaient de menacer et d’injurier son mari. « Au lieu d’essayer d’intervenir, les policiers sont restés bouche bée », dénonce-t-elle. À un moment donné, elle et son mari ont pu quitter la maison pour aller consigner une plainte au poste de police de Phœnix,

Mais à leur retour chez eux, les malfrats, au nombre d’une quinzaine au début, sont revenus. Cette fois-ci, ils ont pu entrer dans la cour. L’un d’entre eux était même armé d’un sabre. Ils ont commencé à agresser Akilesh. Ils ont aussi commencé à envoyer des pierres ou des parpaings (blocs de béton) sur la maison. L’un des enfants de Veena a même été touché à l’estomac par un parpaing. Certains des malfrats ont même menacé de violer la fille de Veena.

Cette dernière a réussi à téléphoner à la police, qui est alors revenue. Veena maintient qu’en présence des policiers les malfrats ont continué de proférer des injures et de menaces de mort et d’envoyer des pierres, avant de se disperser. Veena et sa famille ont préféré vider les lieux pour aller passer la nuit chez la mère de Veena.

Le lendemain, en retournant chez eux, Veena et sa famille devaient constater que leur maison et leur voiture ont été saccagés. Plusieurs affaires ont été emportées, dont des meubles, la machine à laver, le téléviseur, trois bonbonnes de gaz, ainsi que des objets de valeur, entre autres.

Depuis, cette famille vit avec la peur au ventre. « Nous ne nous sentons plus en sécurité. Nous ne pouvons pas prendre leurs menaces à la légère », nous indique notre interlocutrice. Veena a peur de laisser ses enfants aller à l’école car elle ne sait pas ce qui pourrait se passer sur le chemin de l’école. « J’ai peur d’envoyer mes enfants à l’école parce que je ne sais pas ce qu’ils sont capables de leur faire », dénonce cette mère de famille.

Elle demande à ce que la police fasse son travail comme il le faut. « Si aujourd’hui, ces gens-là ont pu faire ça impunément, au nez et à la barbe de la police, demain ils n’auront pas peur de nous agresser ou même de nous tuer », dit-elle.