La chronique de …
Cette question est d’importance ! Comment ce journal, considéré à tort comme un ‘petit’ journal ait pu faire la UNE des ‘grands’ journaux, au point d’être cité en référence, n’en est pas une énigme. Y a-t-il un secret ? Que nenni ! Ce petit groupe de journalistes mené par sa rédactrice-en-chef, Zahira Bini Radha, a attiré vers lui ce nouvel élan d’un journalisme pur et dur, crédible et honnête, ce qui explique que des nouvelles sensibles, qui comportent moult dénonciations des inactions de ces princes qui nous gouvernent, atterrissent dans la salle de rédaction de Sunday Times.
A contrario des rédactions qui, généralement, ont pignon sur rue sur les informations les plus tonitruantes, il doit y avoir une raison pourquoi Sunday Times est considéré comme l’organe privilégié pour dénoncer tous les maux dont souffre notre pays. Cette raison tient à une simple expression : la crédibilité ! Alors que la presse, dite nationale, semble engluée dans un formalisme dépassé. On n’a qu’à voir tous ces espaces largement attribués à des règlements de compte comme dans l’affaire BAI-Rawat, qui se terminent en peau de chagrin… Mais, entretemps, que de drames provoqués, par des années de larmes et de destructions !
Alors, quand un journal comme Sunday Times vient dénoncer les scandales d’ordre politique, cela provoque des crises d’urticaire chez ceux visés. Ils lancent ainsi leurs sbires à l’assaut du journal. Qui, comme au temps de la censure, ratissent les points de vente du journal, avec pour objectif de tous racheter. Mais ils oublient, ces censeurs d’un nouveau genre, qu’existent, de nos jours, des réseaux sociaux qui, à travers Facebook, peuvent reprendre les contenus des journaux ‘enlevés’ !
Ce genre de réaction relève d’un fascisme qui ne devrait plus avoir cours dans une démocratie comme la nôtre !
… S. Gérard Cateaux
Media Consultant
