Procès contre Soodhun : le terme ‘djihad’ aurait une signification bien réelle

Dans le procès intenté à Shokutally Soodhun après ses menaces contre Xavier Luc Duval, les hommes de loi de Soodhun, notamment  Me Raouf Gulbul et Me Ravind Chetty, avaient présenté une motion ultérieurement pour réclamer l’arrêt du procès, car le terme « djihad », mentionné dans l’acte d’accusation, est inconnu.

Dans son ruling ce 1er novembre, le magistrat Sacheen Boodhoo, siégeant en Cour intermédiaire, s’est appuyé sur les différentes significations du mot « djihad » dans des dictionnaires anglais et français mais aussi dans le dictionnaire kreol morisyen. Il a établi le contexte dans lequel le mot « djihad » a été utilisé et a tranché en faveur de la poursuite. Le procès reprendra les 20 et 21 juin 2019.

Pour rappel, Soodhun avait proféré les paroles suivantes le 18 juillet 2017 : « Si mo bodyguard donn mwa so revolver, mo ti pou touye Xavier Duval dan Parleman. Samem ki apel djihad. »