Apprendre à quelqu’un à pêcher au lieu de lui donner un poisson, telle est la devise de la Fondation Espoir Développement Beachcomber (FED). Fidèle à cette mission, le Projet Employabilité Jeunes (PEJ), premier programme de la fondation, a formé depuis son lancement plus de 3,000 jeunes en situation d’échec scolaire à un métier. Ils sont 270 filles et garçons de la promotion 2018 à avoir obtenu, jeudi, leurs diplômes lors d’une cérémonie à l’auditorium Octave Wiehé, en présence de leurs proches et de la direction du groupe Beachcomber.
Lancé comme projet “pilote” en 2001, le PEJ a pour objectif de redonner le goût aux études aux jeunes qui se retrouvent hors du système éducatif. A travers ce programme qui leur tend la main, les jeunes ont la chance de suivre des formations théoriques ainsi que des stages dans des hôtels Beachcomber qui leur permettent de prendre un nouveau départ et d’intégrer le monde du travail.
Dix-sept ans après son démarrage, le PEJ poursuit toujours sa mission d’intégration en mettant en place de nombreuses innovations, notamment un système de parrainage avec comme objectif une meilleure intégration des jeunes au sein du groupe Beachchomber, un livret de suivi pour les stagiaires, et une collaboration entre le PEJ, la Training Academy Beachcomber et le MITD pour les cours de NC2 et NC3.
Cette année, le PEJ a lancé un projet pilote du National Skills Development Programme en collaboration avec la HRDC. En sus de leur formation au PEJ, 40 jeunes ont eu l’occasion de suivre des cours en Production alimentaire et Bar & Restauration Services.
Le PEJ vise aussi à encourager l’implication des parents et des parrains dans le cheminement des jeunes. Certains ont d’ailleurs pu suivre des sessions de formation avec une psychologue. “A travers ces formations, les parents ont pris conscience de l’importance de leur rôle. Ils ont également acquis des techniques pour être davantage à l’écoute et se rapprocher de leurs enfants. Pour ce qui est des parrains, ils arrivent à mieux cerner les besoins de leurs stagiaires et à cheminer avec eux.”, avance Frédéric Augustin, Project Manager du PEJ.
