Parti après une longue maladie, le syndicaliste Rashid Imrith ne laisse derrière lui que des éloges. De manière unanime, syndicalistes, politiciens de tout bord, journalistes, ainsi que ses amis, ne se montrent pas avares dans leur appréciation de celui qui a été un farouche combattant en faveur des ‘ti-dimounes’. Il faut dire qu’une force combattive émanait de Rashid Imrith. C’était un battant dans l’âme.
Au moment de son décès, il était toujours le président de la Fédération des syndicats du service civil. Rashid Imrith a toujours été à l’avant-plan de tous les combats syndicaux, sans parler de ses combats contre d’autres injustices sociales. Ne mâchant pas ses mots, il a toujours dit ce qu’il fallait dire, sans parti pris. Durant sa lutte en défense de la classe laborieuse, il avait aussi connu une grève de la faim. Respectueux et respecté, Rashid Imrith était souvent sollicité pour ses conseils dans divers domaines. Ses interventions constituent autant de leçons aux nouveaux syndicalistes, pour qu’ils ne tombent pas dans le piège des compromis.
Rashid Imrith souffrait d’une longue maladie. Mais puisant cette force intérieure qui lui était propre, il l’a combattu jusqu’au bout. Son départ laisse un vide immense dans le monde syndical.
Toute l’équipe de Sunday Times présente ses plus vives sympathies à la famille endeuillée.
ASH
