Riad Hullemuth, ancien recteur suppléant du collège St-Helena à Vacoas pendant trois ans, dénonce la gestion problématique du secteur éducatif à Maurice sous l’ancien régime. Enseignant au collège St-Helena, il a récemment obtenu un Post Graduate Diploma in Education, avec une spécialisation en leadership et management éducatif. Sa dissertation, intitulée “Upgrade students performance at NCE level year 2023 – Case study st helena College“, mettait en avant les stratégies mises en place pour améliorer le taux de réussite des élèves de l’établissement. Grâce à ces initiatives, le collège St-Helena a enregistré un taux de réussite de 37,6 % pour l’Extended Programme, un chiffre largement supérieur à la moyenne nationale, fixée à seulement 8,9 %, entre autres.
Malgré ce succès, Riad Hullemuth a été rétrogradé de son poste de recteur suppléant à celui de professeur, une décision qu’il juge injustifiée. Il pointe du doigt l’ancienne ministre de l’Éducation et son époux, qui occupait la direction de la Private Secondary Education Authority (PSEA), et souligne un manque d’équité et de transparence dans la gestion des établissements scolaires. « Comment un pays comme le nôtre peut-il accepter que mari et femme monopolisent le secteur éducatif ? », s’interroge-t-il.
Malgré cette rétrogradation injuste, Riad Hullemuth a choisi de poursuivre sa carrière en tant que professeur, fidèle à sa passion pour l’enseignement et l’éducation. Son engagement envers ses élèves reste intact, et il demeure déterminé à contribuer positivement à l’avenir du secteur éducatif. Tout en dénonçant les pratiques du passé, il place désormais son espoir dans le nouveau gouvernement et en particulier dans le ministre de l’Éducation, Mahend Gungapersad, qu’il estime capable de redresser les dysfonctionnements du système.