Sept nouvelles nominations entre mars et mai 2018

Landscope (Mauritius) Ltd 

  • Parmi, une certaine Sharmila Sonah-Ori et l’épouse de Vikram Jootun

Entre mars et mai 2018, Landscope (Mauritius) Ltd, a accueilli pas moins de sept nominations sur le board of Directors. Des nominations qui visent surtout à soutenir la nomination de Naila Hanoomanjee à la tête de Landscope (Mauritius) Ltd et ainsi réduire la marge de manouvre de Gérard Sanspeur. Il y a eu d’abord la nomination de Marie Anne Nancy Cheekoussen comme directrice de Landscope (Mauritius) Ltd en mars 2018, soit quelques jours après les célébrations du 50e anniversaire de l’Indépendance de Maurice.  Toujours en mars de cette année soit le 1er, deux nominations sont faites sur le board de Landscope (Mauritius) Ltd.  La première aussi flagrante que l’autre, Sharmila Sonah-Ori qui vient de défrayer la chronique avec sa nomination avortée à l’Electoral Supervisory Commission et l’Electoral Boundary Commission.  Sa nomination est suivie de celle d’Uttam Sharma Hurnauth, homme de loi de profession et proche du MSM.  Le 17 avril 2018, Gérard Marie Laval Lepoigneur est nommé directeur de la compagnie.  Ce dernier a été prof d’éducation physique au collège Newton et directeur de compagnie chez Chavii Security Guards au début des années 2000. Il aurait eu des démêlées avec la justice pour non-paiement de salaire à un des employés de la compagnie.

Le même jour, Landscope accueillera une nouvelle directrice en la personne de Dunisa Rambarran aussi connue comme Nisha Rambarran-Jootun, épouse de Vikram Jootun, vidéographe et photographe du MSM avant les élections de 2014 et qui sera par la suite nommé directeur de la Mauritius Film Development Corporation.  Plus récemment soit le 23 mai dernier, c’était au tour de Sarah Rawat Currimjee, qui est également à la tête du Mauritius Sports Council, et conseillère au ministère de l’Education et au bureau du Premier ministre (PMO) de faire son entrée sur le board de Landscope (Mauritius) Ltd. Il nous revient que  les qualifications et l’expertise de quelques-uns de ces nominés pourraient faire l’objet d’une question parlementaire prochainement.

«Ces nominations que vous voyez ont pour but de rétablir un faux équilibre pour faire le poids face à Sanspeur qui est lui plus pragmatique et possède plus d’expérience que Naila Hanoomanjee dans des positions aussi importantes », nous confie une source à Landscope Mauritius.  Certaines actions de Naila Hanoomanjee n’auraient pas plu à Gérard Sanspeur dont l’investissement de quelque Rs 3 milliards annoncé dans un projet qualifié «d’éléphant blanc ».  Il y aurait également la mauvaise gestion d’un bâtiment de Landscope à Rose-Belle au coût de Rs 350 millions et qui serait occupé à seulement 10% de sa capacité. Landscope (Mauritius) Ltd envisagerait d’ailleurs de revoir à la baisse les locations pour attirer des locataires, une opération qui est vouée à l’échec, du moins pour le moment. Il nous revient également que le point de désaccord se serait amplifié davantage sur la question des conditions d’emploi de Naila Hanoomanjee.

Marwan Dawood