Beaucoup de jeunes de nos jours s’intéressent à l’art de mehendi avec les différents styles et designs qui sont à la tendance. Shaheen Dowlut, 33 ans de Shaheen Mehendi Palace basée à Vallée-Pitot nous en dit pas le moins. Cette habitante de la Capitale, attirée par la créativité et la beauté dans l’application du mehendi s’en est fait sa spécialité.

Sa passion depuis l’école primaire est devenue aujourd’hui son gagne-pain. D’ailleurs depuis l’âge de 16 ans, Shaheen commençait déjà à embellir les mains des futures mariées. C’est à l’âge de 18 ans qu’elle se lance à temps partiel dans ce métier car elle travaillait déjà dans un cabinet légal. La jeune artiste de mehendi recevait des demandes pour suivre des cours dans l’application de l’henné. C’est en 2016 qu’elle décide de dispenser des cours aux jeunes filles venant de Port-Louis et de Flacq.

Elle démissionne de son travail pour se donner à fond dans sa nouvelle orientation. Comment arrive-t-elle à gérer sa vie en tant que maman et en tant qu’artiste de mehendi ? Shaheen Dowlut nous indique avec un sourire contagieux que c’est sa mère qui fait ses tâches ménagères surtout qu’avec plus des clients cela vient encore plus difficile pour une mère d’un enfant de 10 ans. Les prix des cours dispensés varient selon le budget des stagiaires, dépendant aussi des designs qu’elles choisissent.

« Beaucoup de jeunes veulent se lancer dans le monde du mehendi car l’espace offre de possibilités d’emplois grâce aux nouveautés en designs », indique la Port-Louisienne. Les ‘latest designs’ selon Shaheen Dowlut sont le Gulf Design, Fusion, Floral, Tattoo. Dans la même foulée, la jeune artiste nous avance que depuis la deuxième phase de déconfinement, ses clientes n’ont pas cessé de la contacter pour embellir leurs mains, mais en respectant minutieusement les consignes sanitaires.