Soupçonnée à tort de maltraitance ? : « La CDU ne veut pas me rendre mes enfants »

 

 

 Nita Booyjonauth est une mère dévastée, depuis que quatre de ses cinq enfants ont été pris en charge par la Child Development Unit (CDU) en décembre. Cette habitante de Quatre-Bornes nous explique dans quelles circonstances son enfant s’est fait mal mais la CDU ne veut rien savoir.

Nita Booyjonauth nous fait le récit de son histoire depuis le début. Elle avait laissé ses enfants sous la garde de sa mère, qui habite elle aussi Quatre-Bornes,  ce samedi 19 décembre, pour une trentaine de minutes. À son retour, l’un de ses jumeaux de trois ans pleurait beaucoup. Interrogée sur les pleurs du gamin, la mère de Nita  lui explique que les enfants s’étaient peut-être bagarrés.

Nita n’était toutefois pas convaincue. Son instinct maternel l’avertissait que quelque chose s’était passé. Dans la soirée, Nita remarque que la joue de son fils était devenue rouge, « kuma dir line bruler ». Transporté à l’hôpital Victoria, le petit est admis. Il va s’avérer par la suite que le petit a bien subi une brûlure sur le visage mais Nita ignore toujours comment.

Le lendemain, le 21 décembre, Nita demande au médecin de service si son fils pourrait quitter l’hôpital. Le médecin ne lui répond pas. « Kouma li pane repond, mone pran mo zenfant, mone sorti. Lerla, mone passe devant bureau ban nurse. Zot ine trouve moi, zot pane dire narien », poursuit-elle.

De retour chez sa mère, Nita est prise de panique en voyant l’arrivée de la police et des officiers de la Child Development Unit (CDU). Les enfants ont été pris en charge et emmenés par la CDU. Au début, tous ses enfants, dont sa fille ainée de 9 ans, ses jumeaux de 5 ans ainsi qu’un des jumeaux de 3 ans ont été emmenés par la CDU. Sa fille ainée lui sera rendue par la suite, mais le dernier fils de Nita devait être pris en charge à son tour.

Elle a par la suite téléphoné à la CDU, mais peine perdue. Les officiers de cet organisme ne veulent pas lui retourner ses enfants et elle a été interdite de tout droit de visite. Elle nous indique qu’elle compte se tourner vers un homme de loi, et qu’elle ne compte pas baisser les bras. Affaire à suivre.