Troisième hausse du prix du poulet et des œufs en une année

L’ACIM réclame une baisse et demande l’intervention du gouvernement

Les prix du poulet et des œufs doivent être revus, a déclaré l’Association des Consommateurs de l’île Maurice (ACIM) lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 29 septembre. Jayen Chellum, le secrétaire, affirme que la population est déjà confrontée à une hausse des prix causée par l’inflation, et que le prix du poulet ainsi que des œufs a récemment augmenté de manière significative. Il s’interroge sur les véritables raisons de cette hausse. Le prix du poulet était de Rs 200/kg en mai 2022, et est actuellement à Rs 225/kg. « Le gouvernement doit intervenir rapidement pour que le prix soit raisonnable et allège la charge sur la population », dit-il.

En analysant les prix, il fait observer que ceux-ci a augmenté trois fois depuis le début de l’année, et se montre critique envers la compagnie qui détient le monopole sur le marché du poulet et des œufs. Jayen Chellum est également revenu sur le nombre de consommateurs de poulet à Maurice, soit une population de 1,3 million de personnes. Il a également souligné que la majeure partie des bénéfices est réalisée grâce à la vente de poulets découpés dans différents points de vente. « En ce qui concerne le prix de la nourriture pour les poules, les taux de fret ainsi que les taux de change ont considérablement diminué, mais le prix du poulet a augmenté. Pourquoi la compagnie n’a pas réduit les prix pour soulager la population, en particulier les plus démunis ? », interroge-t-il.

Il demande aux compagnies concernées de faire des efforts en faveur de la population. « Le gouvernement a le devoir de faire baisser les prix. Cela fait deux ans que nous demandons que les compagnies en situation de monopole puissent les contrôler. Pourquoi le gouvernement ne prend pas de mesures ? Je lance un appel au gouvernement pour qu’il prenne en considération ce problème qui persiste depuis un certain temps, afin de soulager la population déjà confrontée à une hausse des prix », conclut-il.