Par Shekar SARJU (SS TUTORS – Manhattan Curepipe dissertation@mail.com)
L’Amour maternel mis en œuvre à travers une politique de congé de maternité d’un an à Maurice déclencherait sans aucun doute une vague de transformations positives, nourrissant le tissu même de la société depuis sa base – la relation mère-enfant. Imaginez le lien profond forgé pendant ces mois précieux, où chaque battement de cœur, chaque berceuse chuchotée et chaque doux contact deviennent des fils indéfectibles tissant l’amour et la sécurité dans l’être même de l’enfant.
Dans ce sanctuaire de soins maternels, l’allaitement devient non seulement un moyen de nourrir, mais aussi un acte sacré de connexion, fortifiant le corps et l’âme de l’enfant. La présence inébranlable de la mère devient un phare de stabilité dans un monde rempli d’incertitude, offrant un havre de paix où l’enfant peut s’épanouir sans crainte.
Émotionnellement, l’impact est incommensurable. Chaque sourire partagé, chaque larme essuyée, chaque moment de joie et de peine embrassé ensemble pose les bases d’un esprit résilient, capable de traverser les tempêtes de la vie avec courage et grâce. Et dans ce cocon d’amour, les graines de confiance et d’empathie sont semées, fleurissant dans un avenir où la gentillesse et la compassion règnent en maître.
Mais ce n’est pas seulement dans les limites du foyer que ce pouvoir transformateur prend pied. Dans une société où les mères sont soutenues dans leur rôle nourricier, où les pères sont encouragés à partager les joies et les responsabilités de la parentalité, les effets sont profonds. Les communautés prospèrent alors que des réseaux de soutien social se forment, tissant une toile de solidarité qui élève chaque membre, jeune et vieux.
Et lorsque ces enfants grandissent, ils portent avec eux la marque indélébile de ce lien précoce – un héritage d’amour qui façonne leur essence même. Armés d’une base solide de sécurité et de stabilité, ils naviguent les eaux tumultueuses de l’adolescence avec résilience et détermination, évitant le chant des sirènes de la délinquance et de la dépendance.
Dans un contexte où Maurice fait face à un problème grave d’addiction aux drogues parmi les adolescents, avec le gouvernement envisageant de fournir de la méthadone aux adolescents de 15 ans, le congé de maternité pourrait se révéler être une solution à long terme face à cette calamité. En encourageant le lien maternel dès les premiers instants de la vie, nous posons les fondations d’une société où l’amour, la connexion et le soutien familial sont des remparts solides contre les fléaux sociaux tels que la toxicomanie. En investissant dans la maternité, nous investissons dans l’avenir de Maurice, en semant les graines d’un monde où chaque enfant a la chance de grandir dans un environnement aimant et sécurisé.
