Une ‘opération escargot’ des taximen dans les jours à venir ?

Les chauffeurs de taxi continuent leurs manifestations tous les jours, principalement à l’entrée de l’aéroport SSR ou devant l’Hôtel du gouvernement. Ils sont ulcérés par l’attitude du gouvernement, qui suivant la réouverture des frontières le 15 juillet dernier, refuse toujours de les laisser opérer à l’aéroport pour convoyer les touristes vers leurs hôtels.

Les taximen disent qu’ils sont dans la tourmente. Ils doivent dépendre sur le ‘Wage Assistance Scheme’, d’un montant mensuel de Rs 5 100, pour pouvoir survivre, ce qui est loin d’être suffisant pour pouvoir nourrir leurs familles.
« Laisse nou travay pou nou kapav gagn nou boucher manzer », scandaient les chauffeurs de taxi devant le parvis de l’Hôtel du gouvernement ce jeudi 22 juillet. Ils disent que leur situation est critique et empire de jour en jour.
Il faut dire que cela fait plus de 16 mois que ces chauffeurs de taxi n’opèrent pas. Avec la réouverture des frontières, ils ont eu l’espoir qu’ils allaient pouvoir enfin recommencer à travailler mais c’était sans compter sur ce gouvernement, qui semble privilégier seulement quelques tours opérateurs, laissent-ils entendre.

Les taximen affirment qu’ils continueront de manifester tous les jours jusqu’à ce qu’ils obtiennent justice. Ils réclament aussi une rencontre avec les autorités pour trouver une solution à ce problème. Leur représentant syndical, Asraf Ali Ramdin, déplore que leurs requêtes ne sont pas prises en considération et que les autorités continuent de faire la sourde oreille.

D’autre part, Me Rama Valayden est venu en soutien aux chauffeurs de taxi ce jeudi 22 juillet devant l’Hôtel du gouvernement. Il demande à ce que tous les chauffeurs de taxi soient solidaires entre eux. Il devait aussi avertir que si les requêtes des taximen ne sont pas prises en considération, ils se livreront à une « opération escargot » dans les jours à venir, sans trop donner de précisions à ce stade.

Il devait aussi dire qu’une déposition sera consignée par les chauffeurs de taxi au Central CID sur des malversations alléguées des fonds de la Covid-19 Fund.