Un employé de l’’Urdu Speaking Union (USU) a adressé une lettre à la ‘Financial Crimes Commission’, avec copie au Premier ministre, au ministre des Finances, au leader de l’Opposition et au Commissaire de Police, dénonçant des cas de fraude et de corruption sous la Section 55 de la ‘Financial Crimes Commission Act’ de 2023.
Parmi les allégations figure le transfert annuel de Rs 4 800 000 de l’USU au ‘National Urdu Institute’, effectué, selon le dénonciateur, à l’insu du ministère des Arts et de la Culture. La représentante dudit ministère, siégeant au conseil d’administration depuis 2018, aurait été au courant de cette situation mais ne serait pas intervenue pour l’arrêter. En outre, elle aurait continué à commettre ces erreurs professionnelles en tant que fonctionnaire, et n’aurait pas attiré l’attention du ministère concerné ni levé la voix lors des réunions des ‘board meetings’ à ce sujet.
De plus, la secrétaire personnelle du président de l’USU aurait perçu Rs 4 250 000 entre 2002 et 2022, sans faire officiellement partie de l’effectif, ni que son travail ne soit mentionné dans les comptes-rendus de réunions. Elle aurait eu accès au compte bancaire de l’‘Urdu Speaking Union’.
En 2023, plusieurs chèques auraient été rejetés pour insuffisance de fonds sur le compte bancaire de l’USU, géré par le président de l’Union. L’employé ajoute également que la secrétaire permanente du ministère et l’Internal Control Assistant Manager auraient été informés de la situation, mais n’auraient pas agi en toute transparence. Par ailleurs, il aurait tenté d’étouffer l’affaire.
Des documents auraient également été signés par le secrétaire sans approbation du conseil, et les notes des réunions du conseil auraient été falsifiées. De fausses informations auraient été fournies à la ‘High Commission of India’ concernant les subventions pour l’année 2022-2023.
La lettre évoquerait également une fraude électorale lors des élections de 2021, le rapport de l’audit de l’Internal Control Unit révélant que deux membres non éligibles auraient voté. Selon le dénonciateur, l’élection n’aurait donc pas été libre et équitable, ces personnes auraient géré l’Urdu Speaking Union comme leur propriété personnelle et l’officier du ministère, sachant que la situation n’était pas correcte, aurait privilégié les fraudes.
Enfin, le dénonciateur demanderait qu’une investigation soit menée sur les qualifications des éducateurs et que la Commission conduise une enquête approfondie.