Usurpation d’autorité et abus de pouvoir par une Nurse

Rien ne va plus à la AIDS Unit du ministère de la Santé

 Qui est le véritable responsable de cette unité spécialisée au sein du ministère de la Santé ? C’est la question que se posent bon nombre d’officiers après qu’une Senior Specialised Nurse fait la pluie et le beau temps au sein de cette unité.

Depuis la nomination de la Senior Specialised Nurse A. C. presque trois ans de cela, cette unité bat de l’aile, avec pour   résultat le déclassement de la AIDS Unit qui tombe du niveau A au niveau C en l’Afrique. À cause de la démotivation et le harcèlement de certains officiers, l’atmosphère au sein de cette unité spécialisée s’est détériorée. Les officiers refusent de reconnaitre A. C. comme leur responsable et affirment que seul un médecin nommé à la tête de cette unité aurait l’autorité nécessaire pour leur donner des ordres.

Selon leurs dires, A. C. sème la division et la zizanie au sein de cette unité, en voulant passer au-dessus de l’autorité du médecin responsable. Sa politique de divide and rule, selon des officiers de l’unité, a commencé depuis sa nomination.

Ceux et celles qui se rangent de son côté sont protégés et choyés, allant jusqu’à bénéficier des privilèges tels des congés leur permettant de faire un part time job.

Toutefois, certains qui ne se sont pas rangés pas de son côté ont été transférés récemment. Certains ont été affectés dans des hôpitaux très loin de leur domicile. Des sources proches de cette affaire affirment que les preuves d’adresse des protégés d’A.C auraient été falsifiées pour qu’ils n’obtiennent pas de transfert. De plus, sa proximité avec un des responsables du service de Nursing intrigue, car les récents transferts ont été effectués sans l’accord du médecin responsable de cette unité.

 Un favoritisme dégradant

Récemment, des officiers toujours en période d’essai ont été propulsés comme responsables des antennes de cette unité à l’hôpital de Rose-Belle, Souillac et Mahébourg, tandis que des officiers plus expérimentés dans ce domaine ont été transférés à Port-Louis, sans avoir des postes de responsabilité.

A.C. est allée même contre le scheme of service de certains de ses protégés, en leur accordant la liberté de s’occuper des programmes de prévention aux frais de l’État, alors qu’ils ne sont pas qualifiés pour le faire. À plusieurs reprises, A. C. aurait empêché certains officiers qu’elle n’avait pas en odeur de sainteté d’assister à des programmes de formation.

Plusieurs doléances soumises auprès du Senior Chief Executive de la Santé sont restées vaines depuis l’année dernière. Les officiers demandent au ministère de la Santé d’enquêter sur cette affaire pour le bon fonctionnement de cette unité.