Vaccination des enfants de 5 à 11 ans : L’appréhension grippe les parents

La campagne de vaccination contre la covid-19 entre dans une nouvelle phase après que les adultes et les adolescents entre 12 et 18 ans se sont fait vacciner. Maintenant, c’est au tour des enfants âgés entre 5 et 11 ans de se faire vacciner. Mais de nombreux parents craignent les effets secondaires des vaccins sur leurs progénitures…

La campagne de vaccination pour les enfants âgés entre 5 et 11 ans ont débuté hier lundi 23 mai. Toutefois, l’efficacité et la dangerosité des vaccins anti-covid sur des enfants de cette tranche d’âge fait toujours l’objet de contestations. Marie, une mère de deux enfants dans la tranche d’âge visée, affiche ouvertement ses craintes. Elle se demande si ce vaccin a fait ses preuves en ce qui concerne les enfants. « Comme mère, je crains pour la santé de mes enfants car j’aurais voulu avoir plus d’informations sur les effets du vaccin sur les enfants de cette tranche d’âge », nous dit-elle. Pour elle, il est clair que « le gouvernement est en train d’utiliser les enfants comme cobayes pour ce vaccin », lâche-t-elle. Selon ses propres recherches, elle a appris que le système immunitaire des enfants est déjà assez fort pour résister à la covid-19, et se pose des questions sur la nécessité de faire vacciner les enfants. Marie se demande aussi si les enfants non-vaccinés devront éventuellement faire face à des restrictions qui ont été imposées à des nombreux élèves dans le passé.

Le Dr. Vasant Rao Gujadhur soutient qu’il n’est pas nécessairement contre la vaccination des enfants de cette tranche d’âge, mais il se demande néanmoins si elle protègera effectivement les enfants. Selon lui, « nous sommes en train d’exposer les enfants à un vaccin qui n’a aucune garantie qu’il les protègera ou qu’il leur empêchera de transmettre la maladie. » Selon lui, le vrai danger vient du fait qu’un enfant, vacciné ou pas, peut attraper le virus et le transmettre aux membres les plus vulnérables de sa famille. Il pense ainsi qu’on aurait dû donner la priorité aux nombreuses personnes âgées qui n’ont toujours pas fait leur booster dose, qui sont les plus vulnérables, et que la vaccination des enfants n’est en comparaison pas si importante que cela. Il demande aussi à ce que le ministère vienne avec une stratégie pour dissiper les doutes des parents, et qu’il pratique une politique de transparence.