Vaccins anticovid

Un enseignant refuse de se faire administrer la deuxième dose

  • Il remet en question l’efficacité du vaccin Sinopharm et sa dangerosité apparente

« Malgré ma bonne volonté pour aller me faire vacciner, je suis très inquiet par rapport à la deuxième dose quand je vois toutes les fatalités liées à la vaccination anticovid. » C’est Pravesh Moneea, enseignant au collège BPS Fatima à Goodlands qui s’exprime ainsi.

C’est le 23 juin que l’enseignant s’est fait administrer sa première dose du vaccin Sinopharm. Mais il a refusé de se faire administrer la deuxième dose du vaccin le 17 juillet, en pensant à ses parents. Il s’est demandé ce qu’il leur adviendrait s’il mourrait ou se retrouvait handicapé après la deuxième dose.

Il a donc écrit une lettre au ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, avec copies au Premier ministre, Pravind Jugnauth, au Dr. Zouberr Joomaye, au Dr. Jugessur, au Chairman du National Pharmacovigilance Centre et au Dr. Shyam Purmessur, du Conseil de l’Ordre des médecins.

Dans cette lettre, il explique sa décision de retirer son consentement pour la deuxième dose de la vaccination contre la covid-19. Il souligne : « Although I had to ‘voluntarily’ sign a consent form for the anti-covid vaccination, I consider I was forced into doing it by a regulation under the Quarantine Act 2020 making it compulsory for all staff to get vaccinated, as a condition to get access to their workplace and hence, to get their salary ». Presque deux semaines plus tard, aucune réponse de qui que ce soit.

L’enseignant fait ressortir qu’un certain nombre de décès a été signalé à l’île Maurice sur les réseaux sociaux après qu’ils aient reçu leur deuxième dose de vaccin. « Bien que ces cas aient été écartés par les autorités comme n’étant pas liés à la vaccination, ces morts ne peuvent pas être complètement une coïncidence, ce qui jette un doute raisonnable sur la sécurité de la vaccination », ajoute-t-il dans sa lettre.

Pravesh Moneea poursuit dans sa lettre qu’il n’y a aucune transparence sur le nombre de personnes qui avaient été vaccinées parmi le nombre total de cas de covid-19.

En outre, Pravesh Moneea remet en cause l’efficacité du vaccin après les dernières données fournies par le ministère de la Santé à la presse, montrant apparemment qu’il y a eu plus de contaminations parmi les personnes qui ont reçu deux doses de vaccin que parmi celles qui n’ont reçu qu’une dose. « Au 5 juillet 2021, sur un total de 1 387 personnes testées positives, 203 personnes avaient été vaccinées, dont 72 n’ont reçu qu’une dose contre 131 qui avaient reçu 2 doses », écrit-il.

Pravesh Moneea soutient aussi que des contaminations se sont produites massivement dans les dortoirs d’usine, où les travailleurs étrangers avaient été entièrement vaccinés, mais avaient été testés positifs par la suite, comme par exemple à l’usine de Princess Tuna à Triolet, où 44 travailleurs étrangers vaccinés avaient été testés positifs. Ce qui jette un doute supplémentaire sur l’efficacité réelle de la vaccination, selon Pravesh Moneea.