[VIDEO] Atteinte d’une grave pathologie du foie… : « Je dois guérir pour mes enfants ! »

Histoire émouvante que celle de Nabilah Oozeer , une jeune femme de 29 ans et mère de deux fillettes en bas-âge. L’aînée a deux ans tandis que la benjamine a un an. Souffrant d’une grave maladie du foie, Nabilah a besoin de se rendre en Inde pour une intervention chirurgicale. Son mari, qui travaille comme chauffeur dans une firme à Terre-Rouge, se saigne aux quatre veines depuis plusieurs mois pour pouvoir réunir la somme de Rs 400 000 avant la fin de novembre, pour couvrir les frais médicaux et d’hébergement, ainsi que l’opération elle-même. En toile de fond, les nombreuses misères que font subir au couple les hôpitaux et les autres autorités.

Tout commence en 2012. Nabilah Oozeer, une habitante de Vallée-des-Prêtres, commence à ressentir d’atroces douleurs à l’abdomen, ce qui va la forcer à abandonner son travail dans un magasin de la capitale. S’ensuit alors de longs va-et-vient à l’hôpital Dr. Jeetoo, à l’hôpital de Flacq, et à l’hôpital du Nord.

Au début, les médecins vont diagnostiquer de façon erronée de simples problèmes gastriques et vont lui prescrire du paracétamol, mais rien n’y fit. Ce n’est que quand le couple insista pour un ‘MRI scan’ (scan à images à résonance magnétique) à l’hôpital du Nord que les médecins vont finalement diagnostiquer une grave pathologie du foie, qui nécessite une ablation importante. Ces derniers vont expliquer au couple que si jamais l’opération réussit, Nabilah aura à vivre avec 35 % de son foie. L’ablation du foie à 65 % est  une opération complexe et délicate qui apparemment n’a jamais été tentée à Maurice, et qu’il n’y a donc aucune garantie de réussite.

Elle fut réferée à l’hôpital de Flacq pour être prise en charge par le Dr. J. « Le Dr J. avait fait venir ma femme à l’hôpital de Flacq dans le but de la faire admettre, mais ce jour-là, le médecin avait déjà pris un congé. Flacq est loin de chez nous, et ce serait beaucoup plus commode si elle pouvait être traitée à l’hôpital du Nord. Aussi, vu son état, et vu qu’elle se fatigue vite sur de longs trajets, j’ai fait une demande pour qu’elle soit prise en charge à l’hôpital du Nord. Mais le Dr. J ne veut pas signer la décharge pour que son dossier soit transféré à l’hôpital du Nord. » 

En outre, après s’être renseigné auprès des médecins du privé, qui leur ont fortement déconseillé que l’opération se fasse à Maurice, les Oozeer préfèrent que l’opération se fasse en Inde. Le hic : cela va côuter au couple au minimum la somme de Rs 400 000, alors que seul le mari travaille. Comme un malheur ne vient jamais seul, ils ont été éconduits par le ministre de la Santé, Anwar Husnoo, tandis qu’on leur a refusé l’autorisation d’effectuer une collecte de fonds auprès du public.

« Mon mari est le seul à travailler. Comment allons nous réunir la somme de Rs 400 000 pour mon traitement ? Des proches nous ont promis leur aide, à condition qu’on les rembourse. Nous sommes allés voir le ministre Husnoo, qui nous a demandé de repasser après les élections ! Mais entretemps, que va-t-il se passer ? J’aurais tout le temps de mourir. Les autorités n’ont même pas voulu me donner l’autorisation pour que je puisse effectuer une collecte », se désespère la jeune femme.

Elle et son mari ont dû emménager chez la mère de cette dernière à Port-Louis pour que quelqu’un puisse s’occuper de leurs deux enfants. Actuellement, Nabilah Oozeer ressent plusieurs  symptômes débilitants, comme une fatigue chronique, des douleurs à l’abdomen, des démangeaisons, de la fièvre, et une perte d’appétit. Sa maladie a progressé vers un stade avancé. « Des fois, je commence à ressentir des douleurs au dos. Je me fatigue très vite et je ne peux plus rien faire. J’ai besoin de vivre pour mes deux enfants, elles sont encore toutes petites et j’espère que l’on puisse trouver une solution au plus vite », nous dit Nabilah, les larmes aux yeux, pour qui ce sont ses deux enfants qui lui insufflent la force de continuer à lutter. « Je veux que mon épouse guérisse et soit en bonne santé pour nos deux enfants. Elles sont trop petites et ont encore besoin de leur maman », ajoute pour sa part le mari de Nabilah.

Hors-texte

Ceux qui souhaitent fournir une aide à la famille Oozeer sont les bienvenus. Le couple est joignable sur le 5704-1819. Si vous souhaitez faire un don par virement bancaire, faites-le sur le numéro de compte suivant : MCB 000014512807.