{VIDEO} Conférence de presse du FLN : Soutien à tout parti qui apportera un véritable changement au pays.

Lors d’une conférence de presse ce vendredi 11 Janvier, le FLN a abordé plusieurs sujets d’actualité dont, les élections générales, affaire Medpoint, l’éducation tertiaire gratuite et la Banque de Maurice.

Le président FLN, Amika Bhujun a fustigé le Premier Ministre sur sa decision d’accorder l’éducation tertiaire gratuite.

Par principe d’égalité, le FLN propose une allocation d’insertion de décrochage scolaire soit accorder aux étudiants dès le SC, afin de les garder dans le mainstream au lieu de les pousser vers l’exclusion

« Nous considérons qu’une somme de Rs 1500 mensuellement pendant 2 ans est raisonnable » dit-il

Quant aux gradués chômeurs, le gouvernement doit nécessairement accorder une allocation chômage.

Le FLN souhaite de bâtir une société juste tout en se conformant aux besoins de l’économie.

Pour sa part, le leader FLN, Ismael Nazir a fait ressortir que vu la détermination de Paul Bérenger d’aller  seul aux élections, une alliance entre le MMM et le PMSD fort souhaitable pourtant devient de plus en plus improbable à ce stade. Cependant dans le souci de changer la face de Maurice une fois pour toutes, le FLN accordera son soutien à toute force qui apportera un véritable changement dans le pays. Cela implique la compétence, l’honnêteté, le professionnalisme, la moralité et la justice sociale dans la gestion du pays.

« Par rapport à l’affaire Medpoint et des conflits d’intérêts, avec la nouvelle position de l’ICAC sur cette affaire, son chef Navin Beekarry, nommé politiquement à ce poste le 1er juillet 2016 par Pravind Jugnauth, se retrouve dans une fâcheuse posture. Outre la levée des boucliers de l’Opposition, il risquerait 10 ans de servitude pénale au cas où il aurait outrepassé les attributions de sa fonction sous la section 13(3) du POCA. » ajoute-il

En ce qui concerne la Banque de Maurice, Le FLN a constaté que l’ancien gouverneur de la Banque centrale, Basant Roi, parle de chance dans la performance de cette banque alors que ses dirigeants touchent des salaires faramineux. Après la perte en 2018 de Rs 587 millions de roupies, c’est un clou de plus dans le cercueil de la banque.

 « Si l’on ne peut contrôler les impondérables, pourquoi ne pas laisser alors toute politique monétaire au seul  gré du marché ? On éviterait ainsi de dilapider les fonds publics, n’est-ce pas ? » a conclu Ismael Nazir