[VIDEO] Le combat désesperé de Stéphane Jahbemissar et sa femme Devika

 

Le désespoir anéantit la famille Jahbemissar, qui comprend Stéphane et Devika Jahbemissar avec leurs trois enfants, qui ont entre 12 et 4 ans. Ils vivent dans une petite maison louée à Tranquebar. Stéphane Jahbemissar n’a que 27 ans et ne peut pas travailler, car on l’a amputé d’un pied cette année-ci.

Cete amputation est due à des complications suite à un problème cardiaque. Le monde s’est écroulé pour Stéphane. Il travaillait dur comme DJ mais cet incident lui a fait tout perdre. Il avait beaucoup de rêves et d’espoir pour son avenir, qui se sont évanouis à tout jamais. De son travail dans une entreprise à Petite-Rivière, il n’a reçu que deux mois de salaire. Stéphane se décrit toutefois comme un guerrier déterminé à remporter cette bataille, où il n’a pas encore baissé les bras.

Devika Jahbemissar, sa femme, garde un sourire en permanence, mais qui cache une grande souffrance.  Elle nous  explique qu’ils sont au bout du rouleau. Ils ne reçoivent qu’une piètre aide au niveau de la Sécurité sociale, qui est loin de suffire aux besoins de la famille. « Mone met lor Facebook mais la oussi mo pane gagne grand-chose », dit la jeune femme en larmes. Elle est la seule qui s’occupe de lui. Toutefois, grâce à un bon samaritain, il a réussi à avoir une chaise roulante. « Kan mone faire demande lopital, zot dire pena », s’indigne Devika.

Stéphane doit etre accompagne en permanence par quelqu’un. Sa femme s’occupe de lui, tel un garde-malade a 100% du matin au soir. En même temps, elle doit trouver du temps pour nettoyer la maison et s’occuper de ses trois enfants. Stéphane ne peut même pas aller aux toilettes sans l’aide de sa femme. « Mo pas kapav kit mo mari tou seul ene second. Li pour bizin moi. Tou zafer mo em ki faire dans lacaz et pour ban enfants. Combien temps mo ban zenfants pour vivre ene lavie koumsa ? Mo mari ena selman 27 ans. Avant so cas vin plis grave, mo souhaite demande ene l’aide », explique Devika.

Appel à l’aide

 Stéphane a besoin d’être opéré en Inde pour l’implant d’une prothèse pour qu’il puisse marcher à nouveau. La famille doit réunir la bagatelle de Rs 450 000. « Mon mari a besoin d’une prothèse pour qu’il puisse marcher. J’ai tout essayé mais il ne peut se deplacer sans moi. Si ene jour, mo pa la ki pour arrive li ? Mo ban zenfants bizin zot papa. Mo envi ki le public trouver dans ki létat nous été. Tout minister so laporte mone ale tapper mais pa fine trouve okenn lizour ziska present. Cot mo pou ale trouve Rs 450 000 pour avoye li l’Inde pour so operation ek so prothèse ? », se lamente Devika.

Si vous voulez apporter une quelconque aide à cette famille, veuillez  contacter Mme Devika sur le 5736-0222.

 

Le traitement indigne infligé à Stéphane

Le cœur de Stéphane ne fonctionne qu’à 25 %, selon les médecins, et sa vie ne tient qu’à un fil. Apparemment, ses muscles sont en train de se gangrener.

Après son amputation, sa santé s’est aggravée et presque chaque semaine, il tombe malade. Selon Devika, à plusieurs reprises, on aurait refusé son admission à l’hôpital Dr Jeetoo et à l’hôpital Victoria. Elle affirme aussi que les médecins l’évitent en disant qu’il n’y a pas de place disponible. Un médecin, le Dr R. lui aurait même confié qu’on ne pourrait rien faire pour lui.

Devika doit puiser tout son pour faire face à ces moments difficiles, car elle est seule à veiller sur lui.

D’ailleurs, elle multiplie ses efforts pour que son mari soit admis à l’hôpital pour suivre un traitement approprie. Seule, elle n’arrive plus à veiller sur lui