Viol et menace de vitriolage sur une mineure de 14 ans : Son agresseur libéré, sa mère s’indigne

Une mère et sa fille de 14 ans vivent actuellement un calvaire après le viol de celle-ci. Le violeur avait menacé de jeter de l’acide sur la victime si elle le dénonçait. Arrêté par la police, il a été néanmoins relâché sous caution, une décision que la mère trouve « incompréhensible » et qui leur cause une vive terreur car l’agresseur sait où elles habitent.

La vie de Shenaz (nom fictif), une étudiante de 14 ans, a été complètement bouleversée après un drame qu’elle a vécu à la fin de l’année dernière. La jeune fille a été violée par un employé de sa mère, Farida (nom fictif), alors qu’elle se trouvait seule à la maison. Cette dernière gère une petite entreprise qui se trouve à proximité de sa résidence à Vallée-Pitot. C’est alors qu’elle se trouvait dans son atelier que sa fille est venue la trouver en sanglots il y a quelques temps de cela.

Farida a alors été choquée d’apprendre que sa fille avait été violée par un de ses propres employés le 19 décembre dernier. Pire, une fois ses pulsions assouvis, l’agresseur de sa fille, âgé de 22 ans, devait menacer sa victime de jeter de l’acide sur elle si jamais elle le dénonce. Tenaillée par la peur, Shenaz a gardé ce lourd secret pour elle pendant un bon bout de temps. Mais, ne pouvant plus supporter ce fardeau, et étant proie à une vive frayeur vu que le violeur était toujours employé par sa mère, elle a fini par tout déballer à cette dernière.

Mère et fille sont alors allées consigner une déposition à la police. Le violeur a été arrêté et a été traduit en cour où il a été toutefois relâché sous caution. Une décision que la mère qualifie d’« incompréhensible ». Farida craint le pire pour sa fille, car selon le psychologue de l’hôpital, ce genre de délit pourrait avoir des séquelles néfastes sur la santé et la psychologie même de l’enfant. Elle portera en elle une blessure de l’âme qui se cicatrisera difficilement. La ‘Child Development Unit’ (CDU) a pris en charge la victime. « Ma fille a été sévèrement perturbée par cette agression. C’est un calvaire qu’elle est en train de vivre en ce moment », nous dit-elle. Elle craint également que les études de sa fille, qui est appelée à prendre part aux examens du NCE cette année, ne soient affectées par le calvaire qu’elle a vécu.

Farida ne se pardonne pas d’avoir employé un bourreau, mais comment savoir qu’il allait commettre cet acte odieux ? Cette mère veut que sa fille mineure obtienne justice. Mais elle ne s’explique pas la décision des autorités de relâcher l’agresseur de Shenaz alors même qu’il avait menacé de vitrioler sa victime si elle le dénonce.

Elle lance un appel aux autorités de revoir cette décision. « Les lois existantes sont-elles efficaces quand il s’agit de garder un violeur d’enfant sous les verrous ? Selon moi, les enfants ne sont pas en sécurité. Aujourd’hui, cela est arrivé avec ma fille. Demain, cela pourrait arriver à la fille de n’importe qui », dénonce-t-elle.