Y aurait-il eu un ‘out of court settlement’ ?

Révocation de Raj Dayal comme CP

  • Rs 15 millions lui auraient été proposées pour qu’il n’abandonne pas la barque gouvernementale

 Il avait poursuivi l’État, en 2011, pour sa révocation comme Commissaire de police et réclamait des dommages d’un milliard de roupies. Un procès qui n’était pas gagné d’avance. Mais les choses semblent toutefois s’arranger pour lui. Il nous revient que le cabinet ministériel aurait tranché en sa faveur en acceptant de conclure un ‘out of court settlement’. Cela après que le député du no  9 (Flacq/ Bon Accueil) ait menacé de quitter le gouvernement. Sachant que celui-ci se trouve dans une situation plus que jamais précaire, au vu des nombreux scandales qui l’ont secoué depuis qu’il est au pouvoir et depuis l’élection du candidat travailliste, Arvin Boolell, au no 18 en décembre dernier, Raj Dayal en aurait profité pour pousser le Premier ministre à prendre une décision qui soit dans son intérêt.

L’ancien ministre de l’Environnement aurait, selon nos recoupements d’informations, joué la carte du chantage à fond en plaidant n’avoir toujours pas retrouvé son maroquin ministériel en dépit d’une promesse en ce sens. Il aurait également fait état de ses manques à gagner depuis qu’il n’est plus ministre. Raj Dayal aurait même poussé le bouchon plus loin en menaçant de démissionner du gouvernement. Une démission qui aurait fragilisé davantage la majorité de Pravind Jugnauth. C’est ainsi, apprenons-nous, que le conseil des ministres, sous la présidence du chef du gouvernement, aurait été contraint, à la fin de l’année dernière, d’avaliser une compensation de Rs 15 millions en faveur de Raj Dayal. Un ‘out of court settlement’ qui arrangerait finalement les choses pour les deux parties. Du côté de l’hôtel du gouvernement, c’est motus et bouche cousue. Raj Dayal est, pour sa part, resté injoignable durant toute la journée d’hier.