Nishal Joyram dénonce la politique de « yo-yo » du gouvernement et de la ‘State Trading Corporation’ (STC). En l’espace d’une semaine, les consommateurs ont connu une fluctuation sans précédent dans les prix des carburants. Nishal Joyram dénonce l’opacité et la confusion dans laquelle la STC opère. « Je ne sais pas comment qualifier cela. La loi ne nous permet pas d’augmenter le prix plus de 10%, hors ce qu’a fait la STC pour le diesel est de l’augmenter par 17% en l’espace d’une semaine. C’est malhonnête de la part du gouvernement. Quand les augmentations se font de moins de 4%, c’est le ‘Price Stabilisation Account’ (PSA) qui absorbe ce coup, mais au-delà des 4%, ce sont les consommateurs qui en paient les frais. Déjà que le gouvernement a stoppé la subvention du diesel par la PSA, voilà maintenant qu’ils accordent une subvention de Rs 2,40 pour l’essence. C’est une gestion pas éclairée », dénonce Nishal Joyram.
Ce dernier s’est rendu au QG de l’ICAC lundi 2 octobre, à la suite de l’augmentation des prix des carburants du 30 septembre. Il a obtenu un rendez-vous pour le 18 octobre, date à laquelle il portera plainte contre la STC. Selon Nishal Joyram, elle a affiché le prix de $961 par tonne métrique comme prix de référence, mais paierait $131 le baril. « Kot sa diférans kas la pe ale ? Dan ki lakes sa pé alé ? eski ena enn la caisse noire », avait précisé Nishal Joyram lors de sa sortie de l’ICAC. Pour rappel, il a mis sa vie en péril lors d’une grève de la faim pour protester contre le refus de la STC et le gouvernement de baisser les prix des carburants en 2022.
