Quelle orchestration ? Anil Gayan perd les pédales…

  • Il se cache derrière l’immunité parlementaire pour faire des allégations fausses et malicieuses contre Sunday Times

« There was orchestration at the level of Sunday Times ». Ces propos ont été tenus par le ministre Anil Gayan durant son intervention sur le budget à l’Assemblée nationale, vendredi soir. Il faisait notamment référence au montage vidéo le montrant en train d’associer le « honour killing » à l’Islam. Mais au lieu de saisir cette opportunité pour s’expliquer de façon lucide, le ministre a malheureusement choisi de se cacher derrière l’immunité parlementaire pour faire des allégations fausses, malicieuses et insensées contre Sunday Times. Notre rôle ne se limite qu’à dénoncer des abus. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait dans le cas du ministre Anil Gayan. Qu’on le dise donc haut et fort : Il n’y a jamais eu d’orchestration au niveau de Sunday Times pour lui nuire de quelque manière qui soit ! Par contre, rien ne nous empêchera, ou nous intimidera, quand il s’agit de révéler, voire déterrer, des scandales venant d’hommes et de femmes du pouvoir.

Puisque le ministre Gayan a tenté de « mislead » la population en faisant croire que c’est Sunday Times qui est derrière la publication de cette vidéo, faisons ressortir que nous n’en avons rien à faire, de près ou de loin. Mais nous en avons, bien entendu, fait état aussitôt qu’elle a été portée à notre connaissance. D’ailleurs, l’auteure de ces lignes a consigné, le 28 mai dernier, une déposition au CCID contre un média pro-gouvernemental qui avait allégué que Sunday Times était le seul journal à avoir diffusé cette vidéo. Ce qui n’a jamais été le cas. Nous avons aussi pleinement coopéré avec les enquêteurs de la Cybercrime Unit qui nous avaient interrogée, à titre de témoins, dans cette affaire. Nous n’avons rien caché dans cette affaire et nous espérons que la police y fera la lumière dans les plus brefs délais.

Mais nous sommes quand même écoeurés de voir qu’au lieu d’attendre les conclusions de l’enquête policière, ce ministre de la République ait pu se prévaloir de l’immunité que lui offre l’auguste Assemblée nationale pour débiter des mensonges et faire des allégations viles, inacceptables et indignes.

Zahirah RADHA