« Rann nous nous la terre! »

La communauté tamoule manifeste 

Les membres de la ‘Tamil Temple Federation’ ont organisé une manifestation pacifique dans les rues de la capitale le vendredi 30 juin 2023. La marche a débuté à 13 heures au Kovil Mariamman, et s’est terminée vers 14h30, au jardin de la Compagnie, en passant devant l’Hôtel du gouvernement. « Rann nous nous la terre! », scandaient les manifestants. Ils maintiennent la pression pour contester la décision du gouvernement de reprendre les terres qui avaient été allouées au ‘Mauritius Tamil Cultural Centre Trust’. Cette manifestation pacifique a été marquée par la présence de membres de l’opposition parlementaire et extraparlementaire.

Rajen Narsinghen, présent lors de l’événement, souligne qu’il s’agit d’un combat national. Il lance un appel au ministre des Terres et du Logement, Steven Obeegadoo, pour qu’il assume sa responsabilité dans cette affaire, car les membres de ces organisations mènent un combat légitime et constitutionnel. « Il faut cesser de pratiquer le ‘land grabing’ », déclare-t-il. Il regrette non seulement la situation des terres du ‘Tamil Cultural Centre Trust’, mais aussi celle des terres appartenant aux frères indo-catholiques, à la ‘Hindi Speaking Union’ et à l’’Urdu Speaking Union’. Selon lui, toutes les communautés sont concernées. « Il est inacceptable qu’à Maurice, un pays moderne, nous subissions de telles injustices », ajoute-t-il.

Armoogum Parsuramen, président-fondateur de la ‘Global Rainbow Foundation’ et ancien ministre de l’Éducation, également présent, soutient que lorsque le gouvernement a alloué un morceau de terre à la communauté tamoule pour la construction de leur centre culturel, il s’agissait d’un acte sacré. Il qualifie le geste du gouvernement de brutal, illégal et illégitime. « Il s’agit d’une grave injustice envers la communauté. Le gouvernement doit être réaliste et ne peut pas jouer à de tels jeux », déplore-t-il.

Devarajen Kanaksabee, président du ‘Tamil Council’, lance un appel au gouvernement afin qu’il restitue les terres qui leur appartiennent. Il affirme que cette lutte se poursuivra tant que le gouvernement n’aura pas pris en compte leurs demandes. Ils s’opposent à cette injustice et à cette discrimination de la part de l’État. L’avocat Rama Valayden, membre de Linion Pep Morisien, affirme, lui, que le gouvernement est en train de spéculer avec les terres tamoules, ce qui est inacceptable. « Le gouvernement doit respecter ses engagements », dit-il.

Xavier Luc Duval, leader de l’opposition et du PMSD, présent pour soutenir la communauté tamoule, affirme que le gouvernement doit venir en aide aux centres culturels pour qu’ils puissent construire leurs centres. Arvin Boolell, chef du PTr, soutient qu’il s’agit d’une injustice de la part du gouvernement, et condamne cet acte injustifié. Il espère que les membres du gouvernement assumeront leurs responsabilités. Nando Bodha, leader du Rassemblement Mauricien, affirme, lui, que certaines personnes cherchent à tirer profit des terres. Cependant, il souligne qu’il est important de respecter les associations ainsi que les engagements qui ont été pris.

Echange de terrains

La communauté tamoule manifeste : « Rann nous nous la terre! »

Les membres de la ‘Tamil Temple Federation’ ont organisé une manifestation pacifique dans les rues de la capitale le vendredi 30 juin 2023. La marche a débuté à 13 heures au Kovil Mariamman, et s’est terminée vers 14h30, au jardin de la Compagnie, mais a terminé devant l’Hôtel du gouvernement. « Rann nous nous la terre! », scandaient les manifestants. Ils maintiennent la pression pour contester la décision du gouvernement de reprendre les terres qui avaient été allouées au ‘Mauritius Tamil Cultural Centre Trust’. Cette manifestation pacifique a été marquée par la présence de membres de l’opposition parlementaire et extraparlementaire.

Rajen Narsinghen, présent lors de l’événement, souligne qu’il s’agit d’un combat national. Il lance un appel au ministre des Terres et du Logement, Steven Obeegadoo, pour qu’il assume sa responsabilité dans cette affaire, car les membres de ces organisations mènent un combat légitime et constitutionnel. « Il faut cesser de pratiquer le ‘land grabing’ », déclare-t-il. Il regrette non seulement la situation des terres du ‘Tamil Cultural Centre Trust’, mais aussi celle des terres appartenant aux frères indo-catholiques, à la ‘Hindi Speaking Union’ et à l’’Urdu Speaking Union’. Selon lui, toutes les communautés sont concernées. « Il est inacceptable qu’à Maurice, un pays moderne, nous subissions de telles injustices », ajoute-t-il.

Armoogum Parsuramen, président-fondateur de la ‘Global Rainbow Foundation’ et ancien ministre de l’Éducation, également présent, soutient que lorsque le gouvernement a alloué un morceau de terre à la communauté tamoule pour la construction de leur centre culturel, il s’agissait d’un acte sacré. Il qualifie le geste du gouvernement de brutal, illégal et illégitime. « Il s’agit d’une grave injustice envers la communauté. Le gouvernement doit être réaliste et ne peut pas jouer à de tels jeux », déplore-t-il.

Devarajen Kanaksabee, président du ‘Tamil Council’, lance un appel au gouvernement afin qu’il restitue les terres qui leur appartiennent. Il affirme que cette lutte se poursuivra tant que le gouvernement n’aura pas pris en compte leurs demandes. Ils s’opposent à cette injustice et à cette discrimination de la part de l’État. L’avocat Rama Valayden, membre de Linion Pep Morisien, affirme, lui, que le gouvernement est en train de spéculer avec les terres tamoules, ce qui est inacceptable. « Le gouvernement doit respecter ses engagements », dit-il.

Xavier Luc Duval, leader de l’opposition et du PMSD, présent pour soutenir la communauté tamoule, affirme que le gouvernement doit venir en aide aux centres culturels pour qu’ils puissent construire leurs centres. Arvin Boolell, chef du PTr, soutient qu’il s’agit d’une injustice de la part du gouvernement, et condamne cet acte injustifié. Il espère que les membres du gouvernement assumeront leurs responsabilités. Nando Bodha, leader du Rassemblement Mauricien, affirme, lui, que certaines personnes cherchent à tirer profit des terres. Cependant, il souligne qu’il est important de respecter les associations ainsi que les engagements qui ont été pris.