Transfert de fonds de pension : L’impasse entre les retraités et la direction de MK 

Une rencontre a eu lieu ce jeudi 25 août à Nouvelle-France entre les retraités d’Air Mauritius et les cadres de cette compagnie, suite au transfert des fonds de pension de l’Air Mauritius Pension Scheme Ltd (AMPSL) à la National Insurance Company (NIC). Ce transfert, rappelons-le, n’est pas vu d’un bon œil par ces retraités. Mais il semblerait que ces derniers n’ont pas eu les réponses attendues à leurs questions et qu’ils soient restés sur leur faim. Cependant, ils ne comptent pas déposer les armes.

Face aux retraités d’Air Mauritius ce 25 août, il y avait l’officer-in-charge de MK, le président du conseil d’administration de MK et le président du conseil d’administration d’AMPSL, afin de s’entendre sur la marche à suivre concernant ce désaccord. Les représentants de la NIC ont aussi eu l’occasion d’interagir virtuellement avec ces retraités.

Les retraités d’Air Mauritius. Pour ces derniers, c’est Air Mauritius et l’Air Mauritius Pension Scheme Ltd qui sont redevables envers eux. « Nous sommes des retraités de MK et non ceux de la NIC », ont-ils insisté. Ces derniers craignent que les choses ne se fassent pas dans la transparence et qu’un beau jour, ils ne doivent dire adieu à leur pension qui leur permettra de jouir d’une retraite bien méritée après des années de dur labeur au sein d’Air Mauritius.

Raj Ramlugun, le porte-parole de ces pensionnaires, nous confie que ces derniers sont restés sur leur faim. « Le président du conseil d’administration de MK et le président du conseil d’administration d’AMLPS n’ont eu absolument aucune réponse à nos questions », assène-t-il. « Nous ne comptons pas baisser les bras. Nous voulons obtenir des garanties formelles sur nos prestations et nos droits acquis et définitifs en tant que retraités. »

Vu qu’il y a apparemment une impasse, il compte saisir l’Ombudsperson de la ‘Financial Services Commission’ (FSC), et compte aussi soulever ce problème avec le Premier ministre, Pravind Jugnauth. Éventuellement, les retraités envisageront une action en justice si les choses ne se décantent pas.