Ameenah Abdool : « Mo latet pas en plas »

Sa maison est ravagée par un incendie à deux semaines du mariage de son fils

Une veuve de 50 ans, Ameenah Abdool, et ses fils, sont dans le désespoir après qu’un incendie ait détruit un étage de leur maison à Vallée-Pitôt le 2 novembre, emportant effets personnels et meubles. Le destin a voulu que le malheur s’abatte sur cette famille alors qu’Ameenah Abdool s’apprêtait à célébrer le mariage de son fils. Mais là aussi, le feu a réduit en cendres les vêtements et autres articles de mariage, achetés à grands frais.

C’est une scène désolante qui se présente à nos yeux, devant les restes calcinés du premier étage du domicile d’Ameenah Abdool à Vallée-Pitôt. Cette veuve, dans la cinquantaine, habite dans cette maison avec ses trois fils. Elle revient sur ce jour fatidique du mercredi 2 novembre.

Tôt le matin, alors qu’elle était dans sa cuisine en train de préparer le thé, elle a entendu un bruit étrange. Lorsqu’elle était allée voir à l’étage, les flammes s’étaient déjà propagées. Elle a pris la fuite, en appelant les voisins pour demander de l’aide. Les sapeurs-pompiers sont arrivés et ont maîtrisé le feu mais il ne restait plus rien. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer.

Le feu a tout réduit en cendres au premier étage. Effets personnels, bijoux, produits alimentaires, ustensiles de cuisine, les meubles, tout a été emporté par le sinistre. Il ne reste que des restes carbonisés. Cela alors que dans deux semaines, cette mère de famille devait célébrer le mariage de son fils. Hélas, les vêtements de mariage, ainsi que les articles qui ont été achetés pour les noces, sont partis en cendre. Pour le moment, cette mère de famille et ses deux fils se sont réfugiés au rez-de-chaussée, tandis que le troisième fils est parti vivre ailleurs.

Ameenah Abdool est anéantie par la situation, et ne sait plus quoi faire. La quinquagénaire essaye de ne pas céder au désespoir mais c’est là une épreuve d’endurance difficile pour cette mère de famille. Elle essaie de puiser du courage pour affronter cette situation. « Cela nous a pris environ huit ans pour faire bâtir cette maison. Toute la préparation d’une vie est partie en fumée en l’espace de quelques minutes. Mo pas koner ki pou fer. Mo la tet pas en plas », lâche Ameenah dans un sanglot étouffé.

Cette dernière lance un appel pressant à la générosité des Mauriciens, afin qu’elle puisse remonter la pente. Si vous voulez venir en aide de cette famille, vous pouvez prendre contact avec Ameenah Abdool sur le 5760-3452.