[Democracy Watch Mauritius] Palestine: The future, in peace, not at war!

Texts: Martin Luther King Jr. said about peace:

“Wars are poor chisels for carving out peaceful tomorrows; an essential corollary is that Peace is not just the absence of war, but the presence of Justice-which many post independence leaders seem to have forgotten or to callously ignore”.

L’Emir du Qatar accuse Israël « de génocide à Gaza, de massacres systématiques et ciblés de civils. »

Le PM, PKJ : « Le Gouvernement continuera à soutenir la cause Palestinienne », suite au vote aux Nations Unies pour le droit des Palestiniens à l’autodétermination et à l’indépendance, la solution des 2 Etats.

Comments:  “The Palestinians are an immensely varied and sophisticated people with a very high literacy rate. They are Muslims as well as Christians” (National Geographic, June 1992). The 6 million of them absolutely deserve their independent state, completely out of Israeli control, as likely to be guaranteed by the United Nations, Jordan, Qatar, Egypt and now the EU and the USA of Biden. So this 2-state solution (Israel and Palestine) is THE ONLY SOLUTION for peaceful and just living. Israel was establishes in May 1948, will Palestine be established early in 2024? Seventy-five years too late, but better late than never!

As soon as the exchange of hostages and prisoners is complete, followed by an extension of the ceasefire, control over the weapons of Hamas, negotiations and discussions MUST OPEN to delimit each state and set its borders, with no reduction whatsoever of Israeli territory but the definition of a new Palestine. One possible good basis for the 2-state solution is the Ecological Road Map (ERM) of Atchia, giving Palestine access to land, sea, fresh water and freedom of passage, but NOT based on historical factors.

After such an agreement, the UN will declare and recognize a new independent State of Palestine, with its own airport, port, passports, freedom of movement to which all citizens of the world are entitled, and which most have in practice. The reconstruction of Gaza and other areas can then begin. There is hope.

The Financial Crimes Commission Bill, Mauritius (No. XX of 2023)      

Texte : Le processus  pour la réforme en profondeur d’un système demande de procéder par étapes (réflexions, recherches, propositions, consultations, adoption, actions) pour que, à la fin, le nouveau système soit meilleur/plus performant que l’ancien (DWM, 2020)

Comments: The object of this Bill is to provide for the establishment of the Financial Crimes Commission (the Commission), which will be the apex agency in Mauritius to detect, investigate and prosecute financial crimes such as corruption offences, money laundering offences, fraud offences, the financing of drug dealing offences …

DWM in the past has strongly advised for open in-depth discussion and consultations of the draft of major new legislations such as this important 154-pages Bill. In the interest of the country and certainly as a requirement of democracy. Today an experienced lawyer said on Radio + the same thing, calling for such in-depth discussion of the provisions of the Bill (in the press, amongst professional organisations including financial institutions, the BAR COUNCIL and OF COURSE in Parliament, between Government members and Opposition parliamentarians. Which assumes the presence and action of a Speaker as an independent facilitator, to facilitate these lengthy discussions. Which would include new amendments which would improve the Bill and make it a real advance on the present ICAC and such structures.

Take as example the annulment of several concerts following the (very necessary) regulations to regulate the organisation of events, made in a hurry by Government following the Citadelle incidents. Done too fast without sufficient discussions and in particular consultations with those in the events sector? (L’événementiel en crise, Défi, 5.12.23)

Le Parlement en déclin

Contexte : « Nous sommes dans une phase critique dans la vie de notre Assemblée Nationale. Nous traversons une période extrêmement difficile et nous ne pouvons prédire combien de temps cela durera. » Jean Claude de L’Estrac, Le Défi Plus du 4.12.2023.

Commentaires : Democracy Watch a plusieurs fois attiré l’attention des responsables sur la situation malsaine et dégradante à l’Assemblée Nationale. Nous avons formulé des propositions pour une prise en main sérieuse et responsable. Nous ne sommes pas les seuls. La presse et les réseaux sociaux ne cessent de demander au Speaker et au Leader of the House de se ressaisir pour ne pas écorner davantage l’image de notre Parlement.

La population suit les débats tous les mardis avec angoisse et tristesse tant le niveau continue à baisser. Il n’y a pas que nous. Ils sont des milliers de la diaspora mauricienne qui suivent les débats en live avec stupeur, et qui n’hésitent pas  à exprimer leur dégout. Ce n’est pas tout. Les amis de Maurice à l’étranger et les institutions internationales sur la démocratie parlementaire nous observent avec une certaine frayeur, particulièrement après les mauvaises notes de V Dem. Est-ce que Maurice bascule graduellement vers l’autocratie ?

Allons-nous vers le précipice sans rien faire ? Nous ne pouvons assister régulièrement à la dégradation des débats, au renvoi et à la suspension des députés de l’Opposition, suite à des altercations avec le Speaker, sans ressentir une certaine honte. Pourquoi sommes-nous tombés si bas ?

Sans aucun doute, le Speaker lit les critiques contre lui dans la presse et sur les réseaux sociaux, mais il continue d’agir comme bon lui semble.

Et pourtant, la solution est simple. Il suffit que les trois acteurs principaux, à savoir le Speaker, le Leader of the House et le Leader de l’Opposition se rencontrent comme des gens civilisés et s’accordent sur un modus operandi efficace pour permettre aux parlementaires de s’exprimer sans contrainte, mais dans le respect des Standing Orders. S’il faut amender ces Standing Orders, qu’on les amende au plus vite. Qu’on enlève une fois pour toute les obstacles empêchant le bon déroulement des travaux parlementaires. Que chacun soit sincère dans son approche et fasse son mea culpa.

Democracy Watch plaide pour une rapide remise en cause de la situation, qui n’a de cesse  de se dégrader.

Aux oubliettes l’énième cas policier de sextorsion

Texte : Un policier de la Special Mobile Force arrêté pour sextorsion (Défi du 27.11.2023)

Commentaire de Democracy Watch : Nulle institution n’est à l’abri de brebis galeuses. Mais cela ne saurait constituer une raison pour mettre en péril la crédibilité de l’infortunée institution, ni celle de la confiance de la population en elle, a fortiori quand il s’agit de notre faiblesse policière, censée assurer l’ordre public et notre globale sécurité. Ne demandons pas l’impossible même à un commissaire de police, ni même à son ministre de tutelle. Ne les interrogeons donc pas sur cet énième cas de policier, ayant peut-être commis le contraire de tout ce que ses chefs lui ont appris à ce jour, le contraire de ce qu’il doit faire pour fortifier la confiance du public dans notre corporation de gabelous. Ils auront beau jeu d’invoquer le fait qu’il ne s’agit que d’accusations à prouver, que l’enquête suit son cours tranquille, qu’accusation n’est pas condamnation, que suspension ne s’impose pas faute d’interpellations plus formelles, et que même si suspension s’ensuit, cela ne signifie pas privation salariale aux frais du contribuable, et autres salades du même acabit.

Entretemps, la méfiance de la population envers notre faiblesse policière s’accentue malheureusement. Elle exige d’être revigorée. Quand une population ne croit plus dans la capacité protectrice de ses gabelous, cela peut engendrer une insécurité dangereuse pour la renommée du pays, gouverné par qui on sait. Que font les autorités concernées pour contrecarrer l’effet néfaste, causé par cette information si malencontreuse ? Rien, peut-être, jusqu’à preuve du contraire… L’occasion est pourtant propice de rappeler que pendant une période à déterminer, il y a eu tant de cas de policiers agissant comme des bandits, en dépit de toute la formation policière, physique et morale dispensée et reçue, qu’il y a eu en réaction tant de policiers indignes à avoir été ignominieusement chassés de notre force constabulaire et qui  doivent désormais gagner leur vie autrement qu’en se paradant sous un bel uniforme policé, mais dissimulant mal des mœurs inavouables. Se taire en escomptant que le bon public finira par oublier cette maldonne ? Vaines illusions. Car ce silence complice favorise un relent d’impunité. Si l’on ne dit rien en haut lieu à propos de cet énième cas de sextorsion, c’est qu’on y trouve rien à redire, même s’il faut 24 heures à un voleur de litchis pour être arrêté, jugé, condamné à plusieurs semaines, voire plusieurs mois, de prison.

DWM Team