[Democracy Watch Mauritius] Pour des résultats positifs aux travaux parlementaires ? 

Dans une situation locale et mondiale très difficile, le rôle et l’opportunité qu’offre le Parlement des élus de la République sont immenses. Pour débattre ouvertement et trouver des solutions à court terme, ainsi que des nouvelles lois ou amendement aux lois existantes pour des solutions à long terme. Alors pourquoi ces disfonctionnements,  renvois d’élus, absence de débats ouverts et congés parlementaires démesurément longs ?

Gouverner, c’est prévoir !Prenons un exemple : la nécessite reconnue par tous de l’autosuffisance alimentaire, l’autosuffisance énergétique et l’autosuffisance hydraulique. Les sociétés modernes, qui n’ont  pas encore pleinement réussi la transition à l’ère de l’énergie renouvelable, dont nous même à Maurice, sont totalement vulnérables à tout arrêt soudain d’approvisionnement en carburants fossiles.

Régler et établir un cadre légal réel pour les producteurs d’électricité renouvelable. Encourager, par exemple, les propriétés sucrières, ainsi que les anciennes qui ont fermé et qui peuvent rouvrir, à promouvoir une diversité agricole forte. Donner un cadre légal et encourager le dessalement de l’eau de mer avec de l’énergie solaire, etc. La guerre en Ukraine et à Gaza, la famine au Soudan, le breakdown complet de la gouvernance à Haïti, et d’autres événements tels que les cyclones dans l’Océan Indien (de plus en plus fréquents et éventuellement plus intenses), ainsi que les pressions politiques des grandes puissances pour des facilités et bases dans nos régions,  n’ont pas fini de nous affecter, nous qui sommes dépendant à 100% du pétrole importé et à 70% de nos besoins alimentaires de base.

Si les radios privées, les organismes indépendants et la presse écrite peuvent discuter de ces sujets, alors que fait le Parlement qui a lui le pouvoir de légiférer et faire avancer ces dossiers ?

South African Speaker steps down on corruption charges

Democracy Watch has learned that the Speaker of the South African Parliament stepped down last week, following serious corruption charges against her. We have chosen to include this matter in our bulletin for various reasons.

We have always supported the long drawn battle against corruption in our own country and in SADC countries with which we have close partnership. We have also signed a number of protocols on good governance and we believe that all of us should honour our commitment.

Mrs Nosiviwe Mapisa-Nquakula, SA Speaker, an African National Congress (ANC) veteran, was formerly the Defence Minister and it was during her tenure of office as Defence Minister that allegations of bribery against her were aired in the press. It was reported that one defence contractor made a huge cash payment to her. How did the former President Jacob Zuma, himself on trial for serious corruption charges, handle the issue? He simply appointed a Parliamentary investigation, composed mainly of ANC lawmakers. It came as no surprise that the investigation abruptly ended when Mrs Nquakula was appointed Speaker in 2021.

The ANC reputation has been badly damaged as several high profile corruption cases involving ANC officials have cropped up. With the general elections round the corner, the South African government is under pressure to take remedial action. Hence, the investigation involving Mrs Nquakula when she was Defence Minister. But, this time the investigation has been initiated by the National Prosecuting Authority.

Are there elements of comparison with what is happening in Mauritius? No doubt. Every reader will readily draw his own conclusion on the excesses of the ruling party, especially as our government has been qualified as a stand-alone autocratizer by V-DEM in its latest report on the global survey of democracy. Suffice to say. We also have had a few high profile corruption cases initiated by ICAC, but the public did not see any concrete action. Equally, the press did report on the conduct of the Speaker in his previous role as ambassador, but no formal investigation was carried out. Parliamentary Questions on the Speaker’s past were turned down by the Speaker’s office without any explanation. The notion of transparency and good governance were simply thrown away. As we too are facing a general election soon, will the Prime Minister proudly announce that the same person will serve as the Speaker of the next Parliament if his party wins?

However to her credit, Mrs Nquakula has stated that she would  prove her innocence in court, but has agreed to step down, leaving her seat to the Deputy Speaker to ‘’protect the integrity of Parliament’’. We can ask ourselves, who will protect the integrity of our Parliament?

Peut-on exiger la justification de la révocation d’une désignation ministérielle injustifiée ?

Texte : Rejet vociférant d’une question parlementaire (celle d’Eshan Juman, Parti Travailliste), voulant connaître le pourquoi de la révocation ministérielle du ministre Vikram Hurdoyal, désormais rejeté dans caro zananas (L’Express du 22.3.2024)

Commentaire de Democracy Watch : N’est-ce pas présomptueux de notre part d’exiger, même d’un Premier ministre en fonction, une quelconque justification à un limogeage ministériel en règle, alors que nous acceptons sans broncher, le séant offert, l’imposition injustifiée de nominations de hauts dignitaires autrement plus criards et cruciaux, tels vociférateurs parlementaires, président et membres d’une ‘Political’ Crime Commission, gardien chef de constitution, protectrice des mercantis, leadership de faiblesse constabulaire, etc. ? Qui sommes-nous, vulgaires vermisseaux, pour oser contester un rayon du bon plaisir d’un Empereur Soleil ? Nous nous sommes écrasés lors de désignation injustifiée de minus. Nous perdons de ce fait notre droit de regimber contre un bon plaisir absolu, méprisant nos pitoyables sursauts de dignité, quand ce pouvoir absolu congédie comme des malpropres certains ex privilégiés. Nous méritons amplement le gouvernement que nous plébiscitons

Illogique politique cartésienne de deux poids et deux mesures Olympiques

Texte : Information récemment contenue dans des journaux télévisés français. L’Elysée (à ne pas confondre avec l’Olympe) décrète, tant de manière hexagonale qu’ultra marine, qu’athlètes et dirigeants Russes et Biélorusses, non seulement sont privés du droit de défiler à l’ouvertures des prochains jeux olympiques de Paris, sous leurs couleurs nationales, mais encore sont interdits de tout défilé inaugural, même derrière un drapeau neutre, voire le drap blanc de l’infâme reddition.  

Commentaire de Democracy Watch : Nous aurions applaudi des deux mains  une telle mesure de salubrité publique d’ordre international, si seulement Paris avait osé appliquer à Israël et à ses complices, les Etats-Unis d’Amérique, une sanction équivalente. Restons cartésiens. La sainte Russie de l’ignoble Poutine occupe illégitimement entre 10 et 20% du territoire Ukrainien, Crimée comprise, sinon incriminée. Israël, devenu état voyou, est au moment de parachever la situation finale d’éradication de la population Palestinienne de la Bande de Gaza. Athlètes et dirigeants Russes et Biélorusses sont privés de défilé. Leurs homologues israéliens et états-uniens pourront pourtant défiler à loisir le long de la Seine et même se livrer au salut nazi de sinistre mémoire si le cœur leur en dit. Pas sûr que l’Elysée y trouve à redire. De quoi perdre notre français et notre attachement au cartésianisme.

Que ne ferait-on pas pour assurer dès à présent l’élection élyséenne en 2027 du poulain de Macron, ‘Djibril’ Atal, en espérant que d’ici là, Marine Le Pen casse sa pipe politique.