Des forces occultes sont à l’œuvre. Un peu partout. Dans la rue. Sur les réseaux sociaux. Dans certains médias, en ligne ou pas. Mais pourquoi distille-t-on autant de haine et de division? Pourquoi veut-on détruire les atouts et les valeurs qui nous unissent comme une nation?
“Ze swi éré“. Nous, nous sommes sidérés. Tout s’est bien passé, dites-vous? Croyez-vous que la Marche tant décriée a finalement bien eu lieu à La Caverne ou dans une taverne? Non, mais quand on est le ministre responsable de la police au sein du gouvernement, il ne faut pas banaliser les menaces qui ont pesé sur l’harmonie et la paix publique.
Pourquoi ce silence, cette inaction, cette léthargie des Casernes centrales quand il y a eu une plainte en bonne et due forme pour dénoncer cet impardonnable blasphème et ces insultes à l’égard d’une communauté en plein mois sacré pour son jeûne qui est l’un des piliers de sa foi? La police non seulement n’agit-elle pas promptement, mais laisse planer des doutes en n’étant pas sure de ses décisions; en donnant l’impression qu’elle reçoit des ordres ailleurs ou se laisse influencer par des forces ou puissances étrangères alors même qu’elle doit être guidée par une seule mission noble et prioritaire: le maintien de l’ordre et de la paix en tout lieu et à toute heure.
Après une annonce d’interdiction qui paraissait sage en la circonstance, la voilà qui donne finalement son autorisation pour devenir le meilleur agent de la contre-manifestation. Nos policiers vont plus loin : ils se dédouanent en laissant un rassemblement illégal devenir une plateforme de menaces, de propos incendiaires et de terreur. Une provocation, qu’elle provienne d’un faux profil ou d’un groupe d’individus anormaux, un manque de respect à la foi et aux croyances d’autrui, un comportement indigne d’un bon citoyen et d’une personne saine et responsable ne doivent pas servir d’excuses aux gens dont les motifs sont autres que la préservation et la consolidation de la tolérance, de l’acceptation et de l’unité de la nation.
C’est le devoir de tout patriote de barrer la route aux pyromanes, aux têtes brûlées qui rêvent de telles occasions pour incendier notre cohésion sociale, notre vivre ensemble, ce cadeau divin qui nous rend heureux de nous côtoyer tous les jours malgré nos différences, nos cultures et nos habitudes. Nous sommes tous gais de vivre ainsi. Et Dieu l’est aussi quand nous vivons dans Son obéissance et ne transgressons pas. L’Unique, dans la splendeur de Sa grâce est gai de nous voir aimer, aider et respecter les uns les autres. Parce que cette gaieté-là est amour et paix, solidarité et partage.
