Il est rapporté par Wuhaib bin Haddad, Allah a dit: “Quand Je veux être Miséricordieux envers un de Mes serviteurs, alors Je lui donne le rendu de chacun de ses péchés quand il est encore sur terre. Des fois dans la forme d’une maladie, parfois en causant des difficultés dans sa famille, parfois en lui faisant subir des difficultés financières et après cela, si quand même quelques-uns de ses péchés restent, alors je le lui rends difficile pour lui au moment de sa mort.Jusqu’à tel point que quand il Me rencontre finalement il est purifié des péchés comme au jour où sa mère lui a donné naissance. Je jure par Mon Honneur Divine et Ma Majesté, si Je veux châtier un de mes serviteurs, alors Je lui accorde les récompenses de ses bonnes actions sur terre même. Des fois sous la forme d’une santé robuste, parfois par une abondance de richesse, parfois sous forme d’une vie de luxe et de plaisirs avec sa famille; et si quand même il en reste encore, alors au moment de la mort Je le lui rends facile. Jusqu’à tel point que quand il Me rencontre finalement, il n’en reste aucune de ses bonnes oeuvres, grâce auxquelles il pourrait être sauvé du feu de l’enfer.
Hazrat Salman Farsi (R.A) rapporte qu’il a entendu le Saint Prophète (S.A.W) dire: “Recherchez trois choses chez une personne mourante; s’il a des gouttes de transpiration sur son front, s’il a des larmes aux yeux et si ses narines s’ouvrent, alors c’est un signe de la Miséricorde divine. En revanche, s’il fait du bruit comme un jeune chameau qui s’étrangle, ou si sa couleur devient toute pâle et s’il commence à écumer, alors c’est un signe de la Punition d’Allah qui s’abat sur lui ». Hazrat Awza’ee (R.A) rapporte: « Un croyant ressentira la douleur de la mort jusqu’à ce qu’il soit ressuscité de sa tombe ». En parlant de la souffrance au moment de la mort, le Messager d’Allah a dit: “Il est identique à la douleur de trois coups de sabre.” On demanda à Hazrat Moosa (A.S) : “Que ressent-on au moment de la mort?” Il répondit: « C’est comme un jujubier dont les branches ont poussé dans chaque veine et quelqu’un est en train de détacher tout ça. Ceci est le plus faible niveau de l’agonie de la mort ».
Hazrat Anas (R.A) a rapporté ceci: « Les anges (de la mort) attachent la personne mourante sinon elle courra comme un fou dans la nature. Quand Hazrat Amr bin A’as était sur son lit de mort, son fils lui demanda: “Cher père ! tu avais l’habitude de me dire si jamais je trouvais un homme intelligent sur son lit de mort, je devrais lui demander à propos de la sensation de la mort. Or qui peut être considéré comme étant plus sage que toi, explique-moi donc ce qu’est la condition de la mort ». Il répondit: « O mon fils! par Allah !, je ressens comme si mes deux flancs se trouvent sur une estrade et je respire à travers une fente qui est aussi petite que le trou d’une aiguille et une branche épineuse est en train d’être tirée de mon pied en direction de ma tête ». [rapporté par Ibn Saad sous l’autorité de Awaana Ibn al Hakim]. Hazrat Umar bin Khattaab(R.A) a dit à Hazrat Kaab (R.A), « Raconte-moi quelquechose sur l’état de la mort.” Il répondit: “O toi le Commandeur des croyants ! elle est comme un arbre épineux qui est dans le corps du musulman et il a pénétré dans chacune de ses veines et muscles, et (au moment de la mort) c’était comme si une personne avec des bras solides était en train de le tirer (cet arbre de son corps) ». Shaddaad bin Aus (R.A) rapporte:”La mort est la plus térrifiante de toutes les choses térrifiantes de ce monde et dans l’au-delà. Elle est plus intense et douloureuse que la déchirure causée par une scie, la coupure des ciseaux et le bouillonnement d’un chaudron. Si une personne décédée revenait à la vie et racontait aux gens les souffrances de la mort, alors tous leurs plaisirs et leur sommeil vont s’envoler ».
Extrait de ‘Sharhus Sudoor’ écrit par: Allama Jalaaludeen As Suyyuti (R.A) – Traduit de la version anglaise par Abdus Saboor Mohamed Saleh