La famille Appadoo digère mal la mort de Keshava

Accident mortel à Forbach

  • Les proches parlent d’enquête altérée
  • La mère : « Mo trouve sa bien hypocrite ki frère Mme Boygah demande excuses à travers les médias »

La famille Appadoo pleure la perte de leur fils Keshava Rao, décédé suite à un accident survenu le dimanche dernier 3 décembre à Forbach. C’est Veer Luchoomun, le frère de la députée Sandhya Boygah qui était au volant de la voiture. Il a été testé positif à l’alcotest avec 63 mg.

La mère de Keshava n’accepte pas que son fils ne soit plus de ce monde. «Li pas facile dutou, Keshava ti ena beaucoup projets pou so ti frère Jayish, li ti mo support. Sé ène cadavre kine sorti dépi dans mo lakaz, mo pas ti atan li pou mort», pleure-t-elle à chaudes larmes.

Elle trouve injuste que VeerLuchoomunait été relâché sous une caution de Rs 12 000 et une reconnaissance de dette de Rs 100 000. «Eski l’argent pou capave retourne moi mo zenfan, nou ki perdan, nou fine perdi nou zenfan, mo bisin la justice».

Selon Soubash Appadoo, l’oncle de la victime, toute la famille est remontéecontre la décision de la cour et les agissements de certains policiers, qui essaieraient apparemment de dévier l’enquête policière. En effet, suite à une reconstitution des faits sur le lieu de l’accident, les policiers ont fait croire aux proches du défunt que l’accident avait été provoqué par une roue qui s’était détachée du véhicule. «C’est tout à fait faux, les policiers ont effectué l’exercice de  Road Marking, marquant seulement trois roues alors que nous avons des preuves que la voiture avait encore ses quatre roues», affirme-t-il.

Les proches de Keshav arrivent difficilement à cacher leur colère et leur amertume contre les autorités. « À nos yeux, Veer Luchoomuna potentiellement commis un assassinat. C’est injuste et inacceptable qu’il s’en est sorti sous une faible caution après avoir tué une personne. Je condamne ceux qui veulent manipuler l’enquête policière. Des sanctions doivent être prises contre les policiers qui tentent de faire du cover-up dans cette affaire».

La famille de la victime ne compte pas rester les bras croisés face à cette situation éprouvante. Ils comptent suivre l’enquête de près afin de prendre les mesures qui s’imposent.