L’accouchement d’une patiente positive à la Covid-19 volontairement retardé

C’est la grogne parmi le personnel de l’hôpital ENT. Une patiente enceinte et positive à la Covid-19 aurait dû accoucher par césarienne hier, mercredi 12 mai. Son accouchement, prévu selon son dossier médical pour le 29 mai prochain, avait été avancé par deux semaines pour éviter toute complication, la patiente ayant déjà subi deux césariennes dans le passé. Or, le gynécologue de garde à l’hôpital ENT aurait décidé, contre toute attente, de repousser son accouchement par crainte d’être contaminé. C’est du moins ce qu’allèguent des membres du personnel soignant.

Selon ces derniers, la santé du bébé est volontairement mise à risque, d’autant que la mère est déjà contaminée. Ce qui pourrait exposer le bébé à des risques de contamination, déplore-t-on en ce milieu hospitalier. Le comble de l’ironie, c’est que la patiente ne serait même pas au courant des risques associés au renvoi injuste et injustifié de sa césarienne. Ce qui accentue le sentiment de malaise parmi le personnel qui dit se sentir impuissant devant cette situation qualifiée de malsaine.