L’ambassadeur chinois Zhu Liying :« Les allégations contre Huawei sont sans fondement »

L’ambassadeur chinois Zhu Liying persiste et signe. « Les allégations contre Huawei sont sans fondement ». C’est ce qu’il a maintenu lors d’un atelier de presse tenu vendredi. « La question de Mauritius Telecom est une affaire interne de votre pays », a-t-il insisté, en ajoutant qu’il ne fera pas de commentaires à ce sujet. Par contre, il n’hésite pas à élever la voix lorsqu’il s’agit des allégations formulées contre Huawei. Ces allégations, rappelons-le, avaient été faites par le ministre Bobby Hurreeram lors d’une émission radiophonique dans le sillage de l’affaire Sniffgate en juillet dernier. Ce qui avait alors poussé l’ambassadeur de la Chine à Maurice de monter au créneau pour défendre Huawei. Il a réitéré sa position, vendredi, et n’a pas mâché ses mots. « La question d’espionnage me paraît ridicule et absurde. Je n’accepte pas qu’on dise des bêtises, des méchancetés sur l’amitié sino-mauricienne. Méfiez-vous des gens malveillants et mal-intentionnés », a-t-il martelé.

« Depuis des années, certains pays disent que Huawei pourrait constituer une menace à la sécurité nationale. Mais jamais aucune preuve n’a été donnée. Pour des raisons politiques et idéologiques, ils ne peuvent pas accepter que le numéro un de la télécom, de la 5 G, est une entreprise chinoise, c’est tout », a-t-il dit. Zhu Liying rappelle aussi que Huawei a été l’un des premiers investisseurs dans le secteur de la télécommunication à Maurice. « Maurice accueille à bras ouverts les investissements dans les secteurs du futur pour être toujours le leader régional. Huawei est déjà le premier contributeur dans ce sens. J’en suis content et fier », a-t-il souligné. « Les entreprises chinoises de premier plan sont prêtes à entamer une coopération mutuellement bénéfique. J’espère et j’ai la confiance que les entreprises internationales, que ce soit chinoises ou autres, bénéficient d’un environnement sain, juste, équitable et transparent », a poursuivi Zhu Liying.