Le ‘General Taxi Owners Union’ dénonce la présence « illégale » d’Uber à Maurice

 

Le secrétaire du ‘General Taxi Owners Union’ (GTOU), Asraf Ali Ramdin, est monté au créneau cette semaine pour contester la présence « illégale » d’une grosse compagnie de taxis à Maurice qui opère sous l’appellation ‘Mo Taxi’. Or, selon Asraf Ramdin, ‘Mo Taxi’ n’est autre que la compagnie Uber qui opère sous ce nom. « Ce sont des chauffeurs de taxi un peu partout dans le pays qui sont concernés par ça », affirme-t-il.

Le secrétaire du GTOU déclare avoir informé la National Land Transport Authority (NLTA) de cette affaire, qui n’a pas réagi jusqu’ici.

Il allègue que ‘Mo Taxi’ s’est implantée à Maurice avec la complicité d’un chauffeur de taxi, membre d’une fédération de taxis opérant dans des hôtels. Des chauffeurs de taxis seraient tombés dans le piège de cet individu alors qu’ils se trouvaient en difficulté durant le confinement.

« Du moment que vous avez votre ‘Public Service Vehicle Licence’ (PSVL), vous devrez travailler dans votre place d’opération et non dans ce système », explique Asraf Ali Ramdin.  Par exemple, si un chauffeur de taxi habite à Centre-de-Flacq, sa place d’opération est restreinte à Centre-de-Flacq, et il ne peut pas se baser en ligne, pour le compte de la compagnie Uber operant sous un autre nom à Maurice. « NLTA doit rappeler ce chauffeur etcla  compagnie ‘MoTaxi’ à l’ordre, car c’est illégal », fustige Asraf Ramdin.

Un autre membre du GTOU dénonce lui le fait que ‘Mo Taxi’ bénéficierait de l’aide d’un ministre qui toucherait de grosses commissions.

Asraf Ali Ramdin avance que cela a commencé depuis le confinement, mais c’est depuis novembre dernier que les choses ont commencé à prendre de l’ampleur.

Des chauffeurs de taxi se seraient même rendus chez le ministre en question en novembre dernier pour le rappeler à l’ordre. Toutefois, selon Asraf Ali Ramdin, le ministre aurait nié toutes les allégations portées contre lui par les chauffeurs de taxi.

Toujours selon lui, quant au service offert en ligne via Google App ou autre par les taximen, il faut pour cela détenir une licence en bonne et due forme, octroyée par le ministre concerné, au préable. Asraf Ramdin fait ainsi ressortir que quand Nando Bodha était le ministre du Transport, ce dernier avait clairement fait comprendre que les chauffeurs de taxi n’avaient pas le droit de travailler via une application en ligne.