Le recrutement des Advisors au PMO et les voyages du CP au menu

Parlement

Questions parlementaires

Rajesh Bhagwan du MMM demande au Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, de répondre sur le recrutement des Advisors et Senior Advisors au bureau du Premier ministre.  Le député de l’opposition, veut alors obtenir des réponses concernant le nombre d’Advisors en service, la date de leur recrutement, leurs salaires et s’ils sont également nommés sur les conseils d’administration des corps paraétatiques.  Par ailleurs, Rajesh Bhagwan cherche également à savoir si une « police clearance » a été obtenue avant le recrutement de ces personnes et si un « Certificate of Character » a été produit dans chaque cas.

La polémique entourant la non-invitation des femmes au banquet en honneur du Prince Abdulaziz Bin Naif sera également évoquée. C’est le député du PTr, Arvin Boolell qui se chargera de poser la question au Premier ministre. Il veut savoir pourquoi les femmes n’ont pas été invitées à la réception.  Arvin Boolell interrogera le Premier ministre sur sa rencontre avec le groupe chinois, Poly Group.  Il en sera question de la construction d’un port de pêche à Bain des Dames. Arvin Boolell veut savoir si cela a été évoqué avec la firme chinoise.

Plus tard, c’est Osman Mahomed qui sera opposé au ministre Mentor, sir Anerood Jugnauth. Le député du PTr veut obtenir des informations sur les voyages entrepris par le Commissaire de Police, Mario Nobin.  Osman Mahomed veut ainsi savoir le nombre de fois qu’il a voyagé, et les raisons de ses déplacements et le per diem accordé au CP.

Deux après l’échouage du vraquier MV Bénita dans le lagon de Le Bouchon dans le sud, le député Ritish Ramful interpellera le ministre de l’Économie océanique, Prem Koonjoo sur le sujet. Il en sera question des paiements promis aux pêcheurs de la région qui ont souffert de cet épisode.  Le député rouge s’intéresse également aux centres de fitness privés. Il demandera à Nando Bhoda des détails sur la possibilité de procéder à une régionalisation de ce projet.

Le Road Traffic (Amendment) Bill bientôt présenté

Des amendements à la Road Traffic Act seront bientôt à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale. C’est une décision émanant de la réunion du conseil des ministres de ce vendredi 06 juillet.  Ainsi, les autorités songent en premier lieu à supprimer le régime en place du Fixed Penalty Notice (FPN) qui stipule qu’une personne a le choix d’accepter un FPN, ou une procédure légale ou de le remplacer par un régime plus efficace par lequel une personne qui refuse un FPN doit cependant recevoir un FPN.

Les amendements prévoient également :

  • La disqualification d’une personne reconnue coupable de cinq infractions routières cumulées au lieu de six.
  • Une consolidation de la liste des infractions pour qu’un FPN soit servi
  • Une condamnation pour la possession, la fabrication, la vente, l’utilisation, la modification ou la falsification des permis et des coupons de parking dans l’intention de tromper
  • Une augmentation de l’amende de Rs 2 000 à Rs 50 000 n’excédant pas Rs 100 000 pour celui trouvé coupable de conduire alors que son permis a été retenu ou qui ne détient pas de permis ou encore qui n’est pas autorisé à conduire sur les routes mauriciennes
  • Une augmentation des amendes pour d’autres infractions routières, y compris les excès de vitesse
  • Revoir la limite autorisée du taux d’alcool dans le sang, la respiration et l’urine.

Qurbani 2018 : Aadil Ameer Meea lance un appel aux autorités

Lors de la dernière séance du parlement mardi dernier, le député Mauve, Aadil Ameer Meea a soulevé la question du prix de vente des bœufs lors de la fête Qurbani.  N’ayant pas obtenu de réponse clairs de la part du ministre Seeruttun, Aadil Ameer Meea a dans une déclaration à Sunday Times exprimé ses craintes concernant le marché des bœufs pour le Qurbani. «Nous savons tous que nous sommes dans une situation de monopole et de cartel. Il ne faut pas que les autorités se trouvent du côté des importateurs, mais il faut protéger les consommateurs.  Il n’y a aucune raison pour que le prix de la vente des bœufs sur pattes soit augmenté en 2018. Je lance alors un appel pour que les autorités concernées prennent au sérieux la situation dans le but de protéger la population », dit-il.