Cette semaine, nous invitons nos jeunes lecteurs à faire la connaissance de Mervyn Courtaud. Ce jeune de 20 ans (il soufflera ses 21 bougies ce 27 octobre) est assez exceptionnel : non seulement, il a une passion pour le bénévolat et se donne à fond pour aider ses concitoyens qui sont dans le besoin, mais il met à profit ses connaissances en gestion pour mener à bien sa tâche. Rencontre avec quelqu’un qui est un modèle pour les autres jeunes, car il a une vision bien claire de ce qu’il veut faire pour l’avenir, et comment y arriver.
Mervyn Courtaud a comme motto : «La passion, c’est l’énergie ». C’est un jeune qui inspire beaucoup de jeunes de son âge. Ce jeune universitaire est très connu pour son engagement dans le volontariat et le bénévolat, que se soit dans son quartier ou à l’université de Maurice où il étudie, ou même dans plusieurs recoins de l’île.
Mervyn Courtaud est issu d’une famille de la classe moyenne et a grandi dans le petit village de Ville Noire, qui se trouve à deux pas de Mahébourg. Ex-étudiant du collège Sookdeo Bissoondoyal, il étudie la gestion (Management) à l’Université de Maurice. « J’aime beaucoup la vie et je veux faire un voyage d’apprentissage », nous dit d’emblée le jeune homme. Mervyn est aussi un amoureux de la nature. Il aime bien les promenades dans la nature, les randonnées ainsi que le trekking, des activités qu’il pratique pendant ses temps libres.
Il nous confie qu’il a beaucoup appris pendant son passage au collège d’État Sookdeo Bissoondoyal. C’est là qu’il a eu un engouement pour le bénévolat car il a aussi été le ‘head boy’ de son collège.
Il s’est ensuite joint à une ONG, notamment l’Association Bien-être de Mahébourg. Là-bas, il a été capable d’acquérir une variété de compétences telles que le leadership, la communication, l’esprit d’équipe, le planning et la gestion. Au sein de l’association, il participe à des réunions, à des initiatives, à des recherches et des échanges dans sa communauté. Mervyn explique qu’il a appris à donner un certain bonheur à d’autres personnes et en ce faisant, il a aussi reçu du bonheur.
« Je crois fermement que le bénévolat me donne l’occasion de changer la vie des gens. Cela vous donne la satisfaction de jouer un rôle dans la vie de quelqu’un, d’aider les personnes qui sont dans le besoin. » Il est d’avis aussi que le bénévolat est une façon de donner quelque chose en retour à notre communauté, tout en développant des compétences sociales importantes et tout en acquérant une précieuse expérience du monde du travail dans le même temps.
Il se donne à fond auprès du Lions Club
Ce jeune villageois, en tant que membre fondateur du Lions Club de Grand-Port, ajoute : « Je me suis engagé à établir un partenariat avec les dirigeants locaux et les organisations, en identifiant les besoins uniques de leurs communautés, et en planifiant des projets de société qui répondent à ces besoins. Par exemple, cela peut aller des projets de nettoyage communautaires jusqu’à la distribution de nourriture. »
En faisant des collectes de fonds, les jeunes Lions, c’est-à-dire les membres du Lions Club, aident les personnes dans le besoin proche. « Nous servons ! Un petit acte comme la collecte des lunettes recyclées peut ne pas sembler beaucoup au début, mais lorsque ces lunettes sont distribuées dans le monde entier via des missions visuelles Lions, cela peut changer des vies. En ce faisant, vous découvrez rapidement que les Lions ont un impact important. Les Lions sont partout : apprendre aux enfants à lire, à réagir aux catastrophes, à la lutte contre la rougeole, à la fourniture d’eau potable et bien plus encore. Les Lions font du bien – pour les autres et pour eux-mêmes » , explique Mervyn.
Actif sur le campus de l’Université de Maurice
En ce qui concerne son parcours académique et ses projets à l’université, il est d’avis que rejoindre les clubs de l’Université de Maurice est un excellent moyen de nouer des liens avec d’autres personnes et aussi se faire de nouveaux amis. « Trouvez un club d’intérêt qui implique des personnes avec les mêmes intérêts, les mêmes passe-temps et les mêmes passions ; travailler ensemble peut aider à nouer des relations qui durent pour la vie, pour apprendre, grandir et partager », nous explique-t-il.
Nous laissons le mot de la fin pour Mervyn : « Ma vision finale est que mes compétences professionnelles et mon activisme me permettront de devenir un bon leader et un consultant en affaires dans les 5 ou 7 prochaines années. Je veux réussir dans une vie stimulante et dans un environnement stimulant, tout en favorisant le succès de ma carrière, et tout en évoluant. Je veux saisir les opportunités, atteindre et dépasser les objectifs fixés. Je crois qu’avec la connaissance et la sagesse que j’ai déjà acquises, le temps est venu pour moi de construire mon avenir. »
« On apprend mieux en participant, au lieu d’une formation formelle »
« Ma première expérience concrète de gestion est arrivée lorsque j’ai commencé mon diplôme en entrepreneuriat. Ce rôle m’a amené à mettre en œuvre et à réaliser mes propres projets, dès le début. » À partir de ses cours et de ses expériences professionnelles, il espère gagner une base de connaissances et d’expérience beaucoup plus solide, en particulier en ce qui concerne la gestion, le marketing et le secteur financier.
Il est également éducateur pour l’ONG, où il a trouvé un moyen efficace de traiter les problèmes de société : notamment par le dialogue. Cela implique que des membres désignés d’un groupe particulier éduquent les autres membres du même groupe. Il s’agit généralement d’un rassemblement informel de personnes qui, avec l’aide de l’éducateur (quelqu’un du même groupe d’âge), discutent et apprennent des choses particulières. Ou encore, des jeunes peuvent échanger des informations, tandis que certains agissent en tant qu’animateurs des discussions.
Ce système ‘d’éducation par les éducateurs’ fonctionne bien car elle est participative et implique les jeunes dans les discussions et les activités. Les gens apprennent plus au lieu de simplement retenir des informations.
