Un sentiment d’insatisfaction et de mécontentement règne au sein du ‘Mauritius Examinations Syndicate’ (MES). Les employés se disent découragés suivant certaines récentes promotions. Malgré une lettre envoyée au Premier ministre le 9 janvier dernier concernant la promotion de trois juniors au poste de ‘Principal Examinations Officer’ (PEO) au détriment de trois ‘Senior Examinations Officer’ (SEO), rien n’a changé, sauf qu’il y a eu une réunion qu’un responsable de la direction a eue avec le syndicat des employés pour expliquer que ces promotions relevaient d’une décision du board.
Une explication qui n’a guère convaincu les employés qui dénoncent une politique de favoritisme. Ils se demandent sur quels critères le board s’est basé pour procéder à cet exercice de promotion, d’autant que ni l’ancienneté, ni l’expérience, si les qualifications et encore moins la bonne performance n’ont été pris en considération. Le seul élément qui semble avoir été pris en considération, dit-on au MES, est celui de la proximité politique de ceux qui ont été favorisés au détriment des Seniors.
Ce problème, avance-t-on au MES, ne concerne pas uniquement les postes de PEO, mais aussi d’autres comme, par exemple, celui de ‘Examinations Assistant’. La pratique adoptée depuis ces derniers temps, explique-t-on, c’est que certains privilégiés sont « groomed » au préalable afin de pouvoir grimper l’échelle hiérarchique sans qu’ils ne le méritent pas vraiment. Le seul mérite de ces derniers, dit-on, c’est leur connexion avec le pouvoir. Cette situation devient cependant insupportable pour des employés qui craignent que leurs efforts et leurs sacrifices ne soient plus récompensés comme il se doit. Même le syndicat, allègue-t-on, subirait des pressions pour qu’il se taise. Ce qui n’est pas près d’arranger les choses au sein de cette instance censée privilégiée la compétence et la méritocratie, étant liée directement à l’avenir des étudiants.
