Étienne Sinatambou a déposé une ‘Plaint with Summons’ ce 23 août en Cour suprême, et réclamerait la bagatelle de Rs 50 millions conjoitement et solidairement contre le groupe de presse La Sentinelle, son imprimeur et quatre journalistes, pour difamation. L’imprimeur du journal l’Express, Impress Print Ltd, Nad Sivaramen, le directeur de publication, Audrey Harellle, la rédactrice-en-chef, Anju Ramgulam, et Axcel Chenney, journalistes, sont ceux visés par la plainte.
Ce qui a provoqué le courroux du ministre, ce sont deux articles de l’express. Le premier est un billet humouristique sous la plume d’Anju Ramgulam, en date du vendredi 16 août, intitulé ‘Etienne pa vinn gat macaroni’. La journaliste a prétendu avoir tiré un extrait de la page Facebook du ministre, dont voici un extrait : « La fimé pe sorti par mo gato zorey. Zournalis, zot dal pa pou kwi ar moi, pa vinn bav dan minn, less mwa trankil, pa vinn gat makaroni. […] Zot pe fer kouma dir premie fwa politision pe manz plin. Enn tradision sa, dan nou disan. Dan dizef poul pa gagn ti kanar. »
Le ministre Sinatambou affirme n’avoir jamais rien posté de tel sur sa page Facebook et bien qu’il n’ait pas été explicitement cité par nom, il affirme que l’article en question fait référence à lui. Selon lui, ce billet « consitutes an insult and an unfair and improper attack on his integrity, character, morality, honour and reputation.”
Le 21 août, l’express devait sortir avec un autre article sous la plume d’Axcel Chenney, en première page, intitulé : « Sinatambou mange, le ministère paye. » Cet article aurait mentionné l’affaire comme le ‘miammiamgate’ et a fait état de huit factures de l’hôtel Labourdonnais , où le ministre a mangé pour un total de Rs 23 385 entre 2017 et 2018.
