Cela fait 10 ans déjà depuis que les habitants de St. Hubert, de St. Hilaire, de Riche-en-Eau et d’autres endroits avoisinants se plaignent d’un gros problème de transport dans la région. Ayant fait des multiples démarches depuis des années, la situation est restée au point mort. De ce fait, ils prévoient de faire une grève de faim le samedi 13 février, juste après le rassemblement prévu par l’Opposition à cette date, si rien n’a été fait jusque-là. C’est ce qu’ont annoncé plusieurs conseillers et habitants de ces localités, le vendredi 5 février face à la presse.
Nitin Jeeha, le conseiller de district qui agit comme le porte-parole des villageois, devait expliquer qu’en 2014, sous le régime travailliste, le problème en question avait été résolu, en mettant les autobus de la Corporation nationale de transport (CNT) sur les lignes 11 et 87.
Mais en 2015, en retirant les autobus de la CNT, la situation était redevenue erratique, situation qui s’est empirée depuis la levée du confinement, avec les étudiants qui ont dû reprendre le chemin de l’école.
Ces deux dernières semaines, plusieurs étudiants n’ont pas pu aller à l’école car les bus ne venaient pas à l’heure, ou souvent, ils ne passaient même pas. C’est la goute d’eau qui a fait déborder le vase.
« Dan circonscription minis Ganoo, kuma dimun ine fer impé tapaz pou zafer bus, problem ti resoude vite vite, mais kot nou problème la persisté depi 10 ans. Kifer sa », questionne Nitin Jeeha.
De ce fait, 90 % des habitants de ces localités (chiffre avancé par Nitin Jeeha) ont signé une pétition que le président et les conseillers du village sont allés déposer ce vendredi 5 février aux autorités concernées.
« Si le jeudi 11 février, les autorités n’ont rien fait pour résoudre ce problème qui touche environ 3 500 habitants, nous allons faire une grève de la faim, et cela le 13 février », devait-ils annoncer.
