Travaux parlementaires de mardi prochain

Osman Mahomed s’intéresse au projet de  “ Light Rail System Project”

Le député D. Sesungkur (MSM) sollicitera le Premier ministre pour connaître (i)  s’il est au courant de la prolifération de la drogue dans la circonscription no 10 (Montagne Blanche/ Grande Rivière Sud0-Est), (ii) le nombre de personnes arrêtées au cours de ces deux dernières années et (iii) les mesures prises pour remédier à la situation.

Le chef du gouvernement doit aussi répondre à une autre question du même député, qui s’intéresse aux les ‘private security services’. Il veut connaître le nombre de personnes qui se sont enregistrées pour travailler comme agents de sécurité et les noms des firmes qui offrent des services de sécurité et les ‘reported cases of breach of the Private Security Service Act’ durant  ces quatre dernières années.

 

  1. Sesungkur interrogera le Premier ministre pour connaître la somme totale de ‘betting intake’, les revenus collectés, qui sont versés dans le ‘Consolidated Fund’ de 2012 à ce jour et les mesures prises pour décourager le ‘betting and gambling’.

 

Rajesh Bhagwan veut connaître (i) le nombre d’officiers qui sont affectés à la « Counter Terrorism Unit », leur date de nomination et leur grade, (ii) s’ils ont bénéficié des bourses et les actions prises pour améliorer leur sort en termes de ‘manpower’ et équipements. Il s’intéresse aussi au nombre des nouveaux opérateurs qui ont obtenu des licences de la ‘Gambling Regulatory Authority’ depuis janvier 2015 à ce jour eu égard aux ‘horse racing’ et matchs de football locaux et internationaux. Il veut également savoir les noms des autres détenteurs de licence et les ‘terms and conditions’ pour l’octroi des licences. R. Ramphul ( PTr ) adressera aussi une question dans ce sens.

 

Mahen Jhugroo (MSM) interrogera sir Anerood Jugnauth pour connaître le nombre de personnes qui ont été arrêtées de janvier 2010 à ce jour concernant les paris illégaux et les mesures qui seront prises pour régler ce problème. Il s’intéresse également à la mise sur pied de ‘Land Drainage Authority’ comme annoncé dans le budget 2015-2016.

 

Reza Uteem (MMM) veut avoir des éclaircissements sur le  la mise sur pied d’un “Technology Park” dans le port de Tema à Ghana. Kavi Ramano ( MP) veut connaître le nombre d’enfants adoptés par les Mauriciens et étrangers au cours de ces cinq dernières années. Adil Ameer Meea ( MMM) s’intéresse sur le cas de N.K.S. Il veut avoir des précisions sur cette personne.Veda Balloomoody ( MMM) sollicitera, lui, le Premier ministre pour connaître si le gouvernement envisage de nommer d’urgence un Commissaire des prisons et si non pourquoi pas.

 

Alan Ganoo (MP) s’intéresse, quant à lui, sur le Corporate Social Responsibility (CSR). Il veut savoir si (i) des ‘new guidelines’ seront utilisés pour assurer une meilleure utilisation de collecte des fonds et (ii) le gouvernement veut revoir le concept de parrainage comme annoncé dans le dernier budget et aussi d’autres détails qui concernent le CSR.

 

Raj Dayal (MSM) interrogera le chef du gouvernement pour connaître le coût de la construction du nouveau marché central de Flacq, l’utilisation du  ‘procurement method’, le nom du contracteur et les coûts de variations. Le même député sollicitera le Premier ministre pour avoir des détails sur la construction du marché de Lallmatie et d’autres détails y relatif.

Le député Osman Mahomed (PTr) s’intéresse sur le “ Light Rail System Projet”. A ce sujet, il sollicitera le ministre des Infrastructures publiques et du Transport pour connaître les raisons pour lesquelles le gouvernement n’a pas décider d’implémenter le projet et d’autre détails y relatif.

Le ministre des Services Financiers et de la Bonne gouvernance doit aussi répondre à une question du même député qui veut (i) avoir des éclaircissements sur les ‘ British American Investments’ qui a été présenté comme un ‘vast Ponzi Scheme’ et (ii) connaître le nombre de ‘policy holders’ qui ont adressé des plaintes pour non-paiement/ non-remboursement.

Osman Mahomed interrogera le ministre de l’Industrie, Commerce et de la Protection des Consommateurs pour connaître l’impact de la récente décision du gouvernement pour interdire l’importation de ‘scrap metals’.

 

Suite à la rencontre entre le ministre Callichurn et les syndicalistes

Le National Wage Consultative Council appelé à être voté en troisième lecture

Le ministre du Travail, Soodesh Callichurn, a, vendredi dernier, rencontré  les syndicalistes sur le National Wage Consultative Council. Ce projet de loi, appelé à être voté en troisième lecture au Parlement et qui connaîtra des amendements, est diversement accueilli parmi les employés, syndicalistes et politiciens.

 

Dr Vasant Bunwaree : « Les syndicats ont raison d’objecter » 

L’ancien ministre du Travail et des Relations industrielles, Dr Vasant Bunwaree, également leader du Muvman Travayis Militan (MTM), a affirmé  que ce projet de loi comprend beaucoup de lacunes et pense que les syndicats ont raison d’objecter. « Le salaire  minimum est important, plus particulièrement pour ceux qui se trouvent au bas de l’échelle», a-t-il dit.

Il est aussi d’avis qu’on doit réfléchir et discuter du projet de loi plus en profondeur en tenant compte des difficultés nouvelles que rencontrent les travailleurs du pays dans un contexte économique  et social difficile, balbutiant et où (i) tous les filets de protection n’existent pratiquement plus, (ii) le monde de la communication a pris une dimension extraordinaire avec son impact sur le monde du travail et (iii) la technologie a révolutionné la vie des travailleurs.

Le Dr Vasant Bunwaree a fait comprendre qu’il faut que la représentativité des partenaires sociaux (syndicats, représentant des travailleurs, patronat – les patrons et chefs d’entreprises, doit être très balancée et équilibrée. « Les syndicats doivent bénéficier de l’apport de nombreux experts (aux frais des dirigeants)  leur permettre de discuter d’égal à égal avec leur vis-à-vis. Les représentants du gouvernement qui sont considérés comme le 3e représentant du partenaire social. Ils doivent agir en toute neutralité et en tant que facilitateur. Cette institution qui est fondamentale  est supposée suivre, voire corriger et améliorer les anomalies dans le système de travail, salaire et conditions de travail doivent être revues sur une base annuelle pour améliorer la qualité de la vie dans le pays et lutter véritablement contre la misère. C’est dans ce cadre que rentre le salaire minimal qui, selon moi, est une bonne chose. Il faut aller plus loin que cela » , a-t-il soutenu.

 

Vinod Seegum (ACSEF et GTU) : « Un salaire de Rs 12 000 est raisonnable »

Le président de la All Civil Service and Employees Fedearation, Vinod Seegum, également président du Government Teachers Union (GTU),  a rappelé que lors de la campagne électorale, les Mauriciens avaient favorablement accueilli le   gouvernement de l’Alliance Lepep, qui avait promis qu’il introduirait le salaire minimal s’il était élu. Or, dira-t-il, la façon de faire du gouvernement n’est pas bonne. L’enseignant-syndicaliste a également déclaré qu’un salaire minimum de Rs 12 000 est raisonnable.

Vinod Seegum a fait comprendre que le  National Wage Consultative Council et la compensation salariale sont deux entités différentes. Selon lui, le ‘council’ ne peut se prononcer sur la compensation salariale, dont le comité doit être présidé par le ministre des Finances. Il a aussi laissé entendre que le système de tripartisme doit continuer.

 

  1. Sadien : « La compensation salariale ne doit pas tomber sous la tutelle du Conseil »

Le président de la State Employers Federation ( SEF), Radhakrishna Sadien, laisse entendre que le gouvernement doit prendre en considération plusieurs propositions des syndicats avant d’aller en avant avec ledit projet de loi.

Radhakrishna Sadien a ainsi laissé entendre que son association n’est nullement d’accord à l’effet que les syndicats doivent se faire enregistrer auprès du Registrar of Association (RoA).

Le président de la SEF a également soutenu que la compensation salariale ne doit pas tomber sous la tutelle du National Wage Consultative Council. Il a, de plus, situé l’importance d’un comité tripartite  pour décider du salaire minimum vital.

Le syndicaliste a, par ailleurs, fait comprendre que la tâche incombera au conseil de nommer un directeur, qui doit être apolitique et totalement indépendant. « Le gouvernement ne peut en aucun cas nommer un directeur », dit-il.

En se basant sur le “Household Survey”, Rashid Imrith a soutenu que  le salaire minimal devrait être entre Rs 26 000 et Rs 27 000 par famille.