Un bébé de deux mois sauvé du glaucome congénital

Les sept ans du Dr Agarwal’s Eye Hospital à Maurice

Ebène, Mardi 25 juillet 2017 – Le Dr Agarwal’s Eye Hospital fête ses sept ans à Maurice. Un heureux évènement marqué par l’histoire d’un bébé de deux mois qui allait perdre la vue si les médecins du Dr Agarwal’s Eye Hospital n’avaient pas intervenu à temps.

Les parents du nourrisson avaient remarqué que leur enfant avait la cornée des yeux élargis et opaque. Le bébé ne pouvait pas voir correctement, avait les yeux larmoyants et était très sensible à la lumière. Le couple commence à se renseigner sur les soins et tombe sur le Dr Agarwal’s Eye Hospital.  Ils ne perdent pas une minute pour emmener leur enfant dans l’espoir d’une solution.  Ce dernier est pris en charge et après analyses, les spécialistes diagnostiquent le bébé d’une maladie très rare, le glaucome congénital.

Le glaucome est l’une des principales causes de la perte de la vue, s’il n’est pas diagnostiqué et traité au stade précoce. C’est l’état où la pression intraoculaire augmente en raison du déséquilibre entre la sécrétion d’humeur aqueuse à l’intérieur de l’œil et de son évacuation. Le nerf optique est atteint, et cela entraîne une perte progressive de la vision.  Le glaucome congénital, est pour sa part, présent à la naissance. Cette condition touche un nouveau-né sur 10 000 et requiert une attention particulière.

Le cas du bébé de deux mois est vite référé à un spécialiste du glaucome de la branche du Dr Agarwal’s Eye Hospital à Hyderabad en Inde, ce dernier fait opérer le nourrisson. « Nous avons effectué une opération du glaucome qui aide à créer des canaux supplémentaires pour l’évacuation du fluide aqueux, réduisant ainsi la pression à l’intérieur de l’œil qui a contribué à la restauration de la vue. L’enfant aurait pu perdre la vue s’il n’avait pas été opéré dans les plus brefs délais », explique le Docteur Veereshappa Akki, médecin traitant du nourrisson à Maurice.

« Cette histoire nous rappelle à quel point il est important de détecter les anomalies chez les enfants et d’avoir recours à des soins au plus vite au risque qu’ils aient des troubles visuels sévères à l’avenir, » souligne le Docteur Poonoosamy Padiachy, directeur médical de la branche mauricienne.

A la suite de l’opération, la maman du petit Dean, Mme Sandy Toraubally, appelle son médecin pour lui partager sa joie. « Nous sommes très contents de voir notre enfant nous sourire. Avant, il ne nous reconnaissait pas et il jouait à peine. La première fois qu’il m’a souri, après l’opération, a été vraiment magique. Je ne peux pas décrire la joie que j’ai ressenti. Je vois la différence. »