Arianne Navarre-Marie : « Le gouvernement doit promouvoir l’adoption »

Alors que les ‘shelters’ font parler d’eux…

La situation dans les ‘shelters’ demeure préoccupante. Après les révélations de la presse et des députés de l’Opposition, pas moins de trois bébés de l’abri Oiseau du Paradis ont été admis à l’hôpital, et cela en l’espace de quelques jours seulement, alors que la ministre de tutelle, Kalpanah Konjoo-Shah, continue de faire preuve de légèreté et d’indifférence.

Arianne Navarre-Marie, députée du MMM, trouve que c’est « aberrant » qu’autant de nourrissons puissent tomber malade à partir du même ‘shelter’ pour finir en soins intensifs. « Il y a définitivement des choses qui ne tournent pas rond dans les ‘shelters’ et il faudrait que la ministre de tutelle prenne des actions au plus vite. Il faudra qu’un médecin soit rattaché aux ‘shelters’ pour venir en aide aux enfants lorsqu’ils tombent malades », préconise la députée.

Dans ce contexte, Arianne Navarre-Marie se demande s’il ne faudrait pas promouvoir l’adoption des bébés et des enfants car « j’estime que la place des nourrissons n’est pas dans les ‘shelters’ mais dans une famille d’accueil. » Elle pense aussi que « l’adoption pourra régler le problème dans les ‘shelters’. »

Selon elle, il y a beaucoup de personnes qui n’ont pas d’enfants et qui voudraient adopter un enfant mais qui ne peuvent pas le faire. « Je ne comprends pas pourquoi le ministère du Bien-être de la famille n’est pas en train d’envisager cette option pour que les familles désireuses d’adopter un enfant puissent le faire, ce qui permettra aux enfants de vivre dans un milieu familial », dit-elle.

Par ailleurs, Arianne Navarre-Marie estime qu’il faudrait octroyer certaines facilités aux personnes désireuses d’adopter ces enfants. Elle suggère que le ministère de l’Égalité des genres organise des journées portes ouvertes dans les ‘shelters’ pour encourager les familles d’accueil à venir de l’avant.

Elle préconise ainsi une loi-cadre pour faciliter le processus d’adoption dans l’intérêt des enfants, mais avec les garde-fous nécessaires pour prévenir la « vente » d’enfants. « Je ne comprends pas pourquoi le ministère est en train de mettre un frein à ces idées. Il faudrait toujours donner la chance à des familles désireuses de le faire d’assumer la responsabilité des enfants, surtout des nourrissons », renchérit la députée.