Bibi Farheen Ruttun, une passionnée de la langue et de la littérature ourdoues

Bibi Farheen Ruttun 21 ans, a reçu la semaine dernière, soit le jeudi 17 octobre 2019, son degré en langue Ourdoue, en première division. C’est pour elle un sentiment de fierté, car elle avait consenti à beaucoup de sacrifices. « J’étais aussi très contente de voir la joie sur le visage de mes parents », nous confie-t-elle.

Elle fait ressortir que cela n’a pas été facile, surtout la dernière année, qui est parsemée d’embûches, en particulier la présentation de la thèse. Mais elle a réussi à briller par la grâce du Tout-Puissant Allah, nous confie-t-elle, et par les bénédictions et le soutien des membres de sa famille, de ses parents et de son meilleur ami.

La jeune femme ne cache pas sa joie. Son ambition : elle rêve devenir éducatrice d’ourdou. « J’ai hâte de travailler dans le domaine de l’éducation, en tant qu’enseignante de cette langue. Je crois que l’éducation est le meilleur cadeau que l’on puisse faire… C’est pourquoi j’ai choisi d’être éducatrice pour pouvoir partager mes connaissances avec d’autres, et pour motiver les étudiants intéressés par l’ourdou à opter pour cette langue. »

« Je dédie mon succès à mes parents, car ils ont toujours été là pour me soutenir. Et ne manquez jamais les prières. Tenez-vous en à vos prières quotidiennes et vous irez sûrement de l’avant avec succès », nous conseille Farheen.

Cette habitante de Vallée-des-Prêtres nous explique, « J’ai toujours aimé la littérature. Et l’ourdou a toujours été ma langue préférée. Dès mon plus jeune âge, j’ai toujours obtenu de bonnes notes en ourdou. J’ai donc reconnu mon potentiel dans cette belle langue. Je dirais que l’ourdou est ma passion. »

Farheen avait beaucoup de détermination et dévouement. Matinale, elle se réveillait tôt comme d’habitude pour la prière du matin, puis elle relisait ses notes et se préparait pour les examens.

Cette jeune femme est passionnée depuis toujours par la littérature et par la langue ourdoues, filière qu’elle avait choisie pour poursuivre ses études tertiaires. Fille unique, elle nous confie qu’elle a toujours eu le soutien de ses parents  pour faire ce qu’il y a de meilleur.

Cette ancienne élève du collège Muslim Girls avait été classée parmi les dix premiers étudiants de l’île dans la langue ourdoue au niveau du SC en 2014 et au niveau du HSC en 2016. De ce fait, elle avait choisi d’étudier la langue ourdoue au niveau tertiaire à l’université de Maurice, des cours dispensés avec la collaboration du MGI, qui avaient débuté en août 2016.