Covid-19 : « Tant que le virus existe, il y aura toujours la possibilité d’une troisième vague »

Vu que le nombre de nouveaux cas de contamination semble nul ou très faible, avons nous déjà atteint le pic de la vague à ce stade? Est-ce qu’une troisième vague est possible ? L’ancien directeur des services de santé publique, le Dr. Vasantrao Gujadhur et l’épidémiologiste Deoraj Caussy nous donnent leur point de vue.

Avec la seconde vague de covid-19, le pays a connu plus de 500 cas de personnes contaminées, soit un peu plus que la première vague de 2020. À ce jour, 154 patients sont toujours actifs au virus et plus de 400 personnes sont considérées comme étant guéries. Avec le déconfinement partiel le 1er avril, il semblerait que le nombre de nouveaux cas semble connaitre une baisse.

Sommes-nous sur une courbe descendante ?

Selon le Dr. Vasantrao Gujadhur, nous ne recensons pas beaucoup de cas actuellement, ce qui voudrait dire que l’épidémie a déjà atteint son pic, et que la courbe descend. « Il n’y a presque aucun nouveau cas maintenant, cela veut dire que la courbe s’aplatit », affirme-t-il.

De son côté, l’épidémiologiste Deoraj Caussy se montre plus circonspect : il nous explique qu’il préfère attendre avant d’évaluer la situation à ce stade.

Peut-il y avoir une troisième vague ?

Le Dr. Vasantrao Gujadhur est d’avis que personne ne peut prédire si on aura une troisième vague ou pas. Pour l’heure, on doit attendre et voir l’évolution du nombre de cas. Pour le Dr. Caussy, tant que le virus existe de par le monde et qu’aucun pays n’a pas encore complètement éliminé le coronavirus, il y aura toujours la possibilité d’une nouvelle vague.

Le seul danger, selon le Dr. Gujadhur, demeure à l’hôpital de Souillac, où il y a une trentaine de patients dialysés qui ont été testés positifs à la covid-19. « Là-bas, un membre du personnel peut être infecté, et le virus peut se propager en dehors », met en garde le Dr. Gujadhur.

Le public doit se ressaisir

En ce qui concerne la vigilance, il estime que les membres du public doivent se ressaisir et prendre les précautions nécessaires. « Les gens ne prennent pas les précautions qu’il faut. Seule une poignée de personnes le font »,déplore-t-il.

Le Dr. Caussy le rejoint dans ses propos : ce dernier soutient que tant que le virus est présent, on ne doit pas baisser notre garde en ce qui concerne le port de masque et le maintien de la distanciation sociale, entre autres.