Enquête sur le meurtre de Manan Fakhoo : L’alibi de Yasin Meetoo tient la route

Développement de taille dans l’enquête sur le meurtre de Manan Fakhoo, qui remonte au 20 janvier dernier, à Beau-Bassin. L’alibi du principal suspect dans cette affaire a été minutieusement examiné par les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT), pendant la semaine écoulée. Yasin Meetoo, habitant de Vallée-Pitot a bel et bien confirmé sa présence à Beau-Bassin dans la région de Beau-Bassin, le jour du meurtre de Manan Fakhoo. Mais il explique qu’il s’est rendu sur place pour une ‘course’. C’est-à-dire qu’il s’est rendu dans cette localité pour une livraison de bois, qui allait être utilisé pour la cuisson dans un mariage.

Les enquêteurs se sont rendus sur place, où ils ont rencontré plusieurs personnes, qui ont confirmé que Yasin Meetoo était bel et bien sur place, pour effectuer une livraison de bois. Cette affaire a été confirmée par au moins deux personne qui ont été entendues par les limiers. Toujours au courant de la semaine écoulée, les limiers ont pris possessions d’un premier rapport du Forensic Science Laboratory (FSL), qui confirme qu’aucun résidu de balle n’a été prélevé sur les deux fourgonnettes et les deux motocyclettes saisies dans le cadre de cette enquête.

Par ailleurs, depuis mercredi dernier, les Casernes centrales ont pris la décision de procéder à nouveau avec l’interrogatoire des neufs suspects arrêtés dans le cadre de cette enquête. Cela après une déclaration d’un des suspects, Saif Sadullah, devant la cour de Rose-Hill mercredi. Le jeune homme a affirmé qu’il avait été forcé par la MCIT à faire des aveux contre son cousin, Mooltazam Sadullah. C’est-à-dire que la veille du meurtre, son cousin a emprunté une fourgonnette de son beau-frère, pour aller effectuer une importante tâche. Mais en cour, il a expliqué que c’est tout à fait faux.

Jeudi matin, il a été à nouveau interrogé par les enquêteurs, en présence de son homme de loi, Me Rama Valayden aux Casernes centrales. Et les huit autres défileront dans les locaux du Central Criminal Investigation Department (CCID), dans les jours à venir.