Les autorités n’agissent pas malgré plusieurs plaintes contre le Racing Club

Activités illégales et pollution sonore

  • L’influence des membres de ce club très sélect serait-elle pour quelque chose ?

Fête non-autorisée, vente libre de boissons alcoolisées, parking sauvage… Les activités et les bruits causés par le Racing Club, sis à Trianon, devraient interpeller les autorités. Or, il semblerait qu’en dépit de plusieurs plaintes déposées à la police, au ministère de l’Environnement et à la municipalité de Quatre-Bornes, ce club privé, qui regroupe des membres influents dont les ministres Etienne Sinatambou et Eddy Boissézon, poursuit toujours ses activités impunément. Une situation qui provoque l’ire des résidents du complexe Emerald Park qui se trouve à proximité de ce club très sélect, d’autant qu’elle dure depuis … huit ans ! La quiétude de ce lieu résidentiel est bouleversée quotidiennement par ces activités, mais aussi par ceux qui se rendent au Racing Club la nuit afin de se déstresser.

Les protestataires se disent très incommodés par les bruits provoqués par les activités de ce club, dont certaines violeraient les dispositions de la loi, n’ayant pas les permis requis. Ils sont aussi écœurés par l’inaction des autorités. En effet, malgré leurs nombreuses doléances, dont la dernière remonte à la semaine dernière, celles-ci s’obstinent à fermer les yeux sur cette situation qui ne fait que dégénérer de jour en jour. Pourquoi ? Y aurait-il anguille sous roche ? Ou serait-ce en raison de l’influence des membres du Racing Club ? Ce sont les questions que se posent les résidents d’Emerald Park qui ne voient toujours pas la lumière au bout du tunnel. Exaspérés, ils comptent s’en remettre au Premier ministre dans l’espoir qu’une solution sera enfin trouvée…