Nazoolbee Bolaki toujours en détention pour des raisons pas claires

Plus de Rs 50 M retrouvées chez les Bolaki à Plaine-Verte

Dans la soirée du dimanche 1er juillet, un couple, Aniisah Bolaki et Sameer Nobeeboccus, a été arrêté à l’aéroport SSR par l’assistant surintendant de police (ASP) Hector Tuyau et ses hommes. Des sommes importantes non déclarées ont été retrouvées dans une valise en possession du couple. Une perquisition effectuée à son domicile à Plaine Verte a permis de découvrir plus de Rs 50 millions en liquide. Cinq autres membres de la famille ont été interpellés. 

Aniisah Bolaki, Sameer Nobeeboccus et d’autres membres de cette famille ont pu retrouver la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution. La mère d’Aniisah Bolaki, Nazoolbee, 62 ans, quant à elle, reste toujours en détention pour des raisons obscures.

Une personne dans l’entourage de cette famille et qui connaît les retombées de l’enquête, nous explique qu’on n’a jamais fait mention de drogue ou de lien de parenté avec Siddick Islam.

Le lundi 2 juillet, trois membres de cette famille obtiennent leur remise en liberté. Le vendredi 6 juillet, Aniisah Bolaki, son mari Sameer Nobeeboccus, ainsi qu’une dénommée Dilshad, ont eux aussi été libérés. Seule Nazoolbee Bolaki est gardé en détention.

Notre source nous explique que depuis le début de l’enquête, aucun membre de la famille n’a fait mention du mot ‘drogue’ aux enquêteurs. Elle dit ne pas comprendre comment et pourquoi certains titres de presse font de cette ‘injustice’ une nouvelle à sensation. « Zamai finn koz la drog pendant lenket. Aster nu pe truv ine ekrir blanchiment, parenté avek Ti Ner, Hawala. Toussala completeman foss ! Mo pas kompran kifer zot pe fer enn zafer kumsa », fulmine notre source.

De plus elle fustige une certaine section de la presse pour avoir écrit des choses non fondées. Selon elle, cette famille travaille nuit et jour et leur business est bien connu de tout le monde à Port-Louis. En effet, Nazoolbee Bolaki et ses enfants possèdent quatre magasins. Ils ont en outre une petite usine qui confectionne des tissus pour  l’exportation vers Mayotte. « Zis sa travail la toile la, li amene enn gros revenu. Li pas rant dans la banque sa mais li declarer. Mo pas kompran kifer ena certains la polis ine bizin ale fer palab en dehor ek associer sa ar la drog, zis akoz 2 dimoune ti prezan airport », renchérit-elle.

« Dimoune ki pou dir ? » : la raison apparemment avancée pour la non-remise en liberté de la mère

Nazoolbee Bolaki a connu de sérieux problèmes de santé depuis son arrestation. Cette dernière a dû être emmenée à l’hôpital à deux reprises. Le proche dit ne pas comprendre pourquoi la police continue à la garder en détention. « Li enn dimoune agé. Li ena 62 ans. Eski bizin garde li endans tous sa jours la ? Tou so bane lezot zenfant ine fini sorti ek pane traite zot kuma bane criminel. Zot ine dir kot sorti sa kass la. Mo pas kompran kifer la polis pe avance enn bann rezon initile. Letemps nu demander, la polis pe dir nu : dimoune ki pou dir ? Madame la pane fer nanier de mal li », dit-il.

La mère d’Aniisah Bolaki a l’habitude de voyager, son business lui tient beaucoup à cœur, lequel est à la clé de sa réussite. Pour l’heure, la police n’a toujours pas pris une décision sur le sort de Nazoolbee Bolaki. Affaire à suivre.