Mauritius Telecom
Il croyait avoir agi de bonne foi en dénonçant plusieurs pratiques douteuses à Mauritius Telecom. Cependant, celui qui a pendant des années assumé le poste de président de la Mauritius Telecom Employees Association (MTEA) a fini par subir les conséquences de ses dénonciations en recevant cette semaine une lettre qui l’informe qu’il a été forcé à la retraite anticipée. Cela après que des accusations de « gross misconduct » aient été portées contre lui et pour lesquelles il avait comparu devant un comité disciplinaire le 26 juin et le 26 juillet respectivement.
Cette semaine, il a eu le choc de sa vie. «The disciplinary committee has found that the charges set out in the letter of 25th May 2018 have been proved. Management is advised that it would be entitled to dismiss you summarily. However, management has taken into consideration your length of service with Mauritius Telecom and decided that to instead retire you compulsorily », lit-on dans la lettre de MT à l’ex-président de la MTEA. Cette situation, dit Raj Raghoonath, est sans précédent à Mauritius Telecom. « Aujourd’hui les syndicats n’osent pas dire ce qui se passe à Mauritius Telecom. Après ma suspension maintenant ma feuille de route, la peur s’est installé parmi les employés et cela ne va pas s’arranger », dit le syndicaliste qui demande ainsi une enquête sur l’ingérence du Management dans le day-to-day running du syndicat. « Bizin conne la vérité et mo disposé réponne devant la loi. Mo pou ale l’ICAC et CCID pou dénonce zot bane magouilles, mo croire dans la zistiss », dit-il.
