Saisie de 52 grammes de cannabis synthétique à Palma Akil Bissessur : « Mo sac sa, mais pas ti ena la drogue la-dans » 

D’importants développements sont intervenus cette semaine lors de l’interrogatoire de l’avocat Akil Bissessur par les enquêteurs du CCID. Ce volet précis était axé sur le fameux sac de l’homme de loi où du cannabis synthétique avait été retrouvé, selon la police. Akil Bissessur a ainsi été confronté à la déposition de la mère de sa compagne Doomila Moheeputh, faite en début de semaine. Cette dernière avait confirmé que le sac saisi à son domicile appartient à Akil Bissessur et qu’il l’avait emmené avec lui quand il s’était rendu chez elle le 19 août dernier.

Akil Bissessur a confirmé que le sac, de couleur noir, gris et rouge, lui appartient. Il a fourni des détails concernant le parcours qu’il avait emprunté ce jour-là. Il a expliqué avoir quitté son domicile à Sodnac pour venir chez sa compagne à Palma. Le sac contenait ses vêtements, a-t-il expliqué aux enquêteurs. Une fois à Palma, il a changé de vêtements, et le couple a pris la direction de Tamarin, où il a passé environ une heure dans une pizzeria. Le couple est ensuite retourné à Palma. Selon Akil Bissessur, à aucun moment n’avait-il emmené ce sac avec lui lors de cette sortie à Tamarin.

« Pas ti ena la drogue la-dans, mo pas conner kot sa sorti », a-t-il maintenu face aux enquêteurs. Akil Bissessur a aussi été interrogé sur sa réticence à ouvrir la porte du domicile de sa compagne au moment de la perquisition policière dans la soirée du 19 août dernier. Mais ce volet n’a pas encore été bouclé. Il devra se poursuivre ce lundi matin avant qu’Akil Bissessur ne soit de nouveau traduit devant la cour de district de Bambous où les enquêteurs seront appelés à s’expliquer sur les développements de l’enquête, et surtout sur les résultats des prélèvements effectués sur les sachets de drogue.

Les débats entourant une nouvelle motion pour la remise en liberté conditionnelle d’Akil Bissessur seront débattus, mardi. Quant à la compagne d’Akil Bissessur, Doomila Mooheeputh, elle garde toujours son droit au silence lors de son interrogatoire.